Saint-Basile le bienheureux à Moscou
Russie

Que visiter, que faire à Moscou en 3 jours ou 4 jours

Comment visiter Moscou en 3 jours ou 4 jours ? Que faire à Moscou en 3 jours ou 4 jours ?

En 3 jours à Moscou, vous aurez un bon aperçu de la capitale de la Russie, même si ce sera bien sûr insuffisant pour en découvrir les nombreuses facettes insolites.

Vous restez au moins 4 jours à Moscou ? Je vous livre quelques pistes pour sortir des sentiers trop battus en découvrant le Moscou insolite !

Je vous propose dans ce guide un programme de visite de Moscou en 3 jours ou 4 jours, après mes multiples séjours dans cette mégapole.

Suivez le guide de la souris ! 😉

Visiter Moscou en 3 jours : jour 1

Commençons notre visite de Moscou en 3 jours ! Pour ce première journée dans la capitale russe, je vous propose de commencer logiquement par les incontournables de Moscou !

Je vous propose de découvrir la célébrissime Place Rouge, puis la basilique Saint-Basile, une des églises les plus célèbres du monde !

Puis vous entrerez dans l’enceinte du Kremlin, un lieu politique hautement symbolique depuis l’époque communiste jusqu’au pouvoir actuel de Vladimir Poutine.

Visiter la place Rouge et le Kremlin de Moscou

Bon, je ne détaille pas plus cette partie du premier jour : cet excellent article vous explique tout ce qu’il faut voir sur la place Rouge, avant de vous faire découvrir en détail le Kremlin !

Découvrez la place Rouge et le Kremlin de Moscou

Visiter l’église Saint-Basile-le-Bienheureux

Moscou Saint-Basile-le-Bienheureux

Enfin cet article vous explique comment visiter la superbe église Saint-Basile-le-Bienheureux :

Visiter l’église Saint-Basile-le-Bienheureux de Moscou

Comptez environ une heure pour faire le tour de la Place Rouge, plus 30 mn pour entrer dans le tombeau de Lénine (attention, n’est ouvert que certains matins chaque semaine).

Prévoyez une heure pour visiter l’église Saint-Basile, puis au moins deux à trois heures pour visiter l’enceinte du Kremlin de Moscou.

L’après-midi, ou en fin de journée, terminez votre premier jour à Moscou juste à côté par le joli quartier historique de Kitaï-gorod ! 🙂

Visiter le quartier du Kitaï-gorod à Moscou

rue Varvarka dans le quartier du Kitai gorod

Le petit quartier du Kitaï-gorod (Китай-город) de Moscou figure parmi les plus anciens de la ville !

Il jouxte la place Rouge et offre une jolie promenade architecturale au milieu d’églises et bâtiments très néo-russes ou Art nouveau.

Le Kitaï-gorod est un véritable havre de paix pour piétons au centre d’une capitale tentaculaire taillée pour la voiture.

Esthétiquement, ce fut sans nul doute mon coin préféré de Moscou, et une belle découverte, même si pour cela j’ai dû braver les éléments !

Et c’est d’ici que vous admirerez la plus belle vue sur le centre de Moscou ! Visite en photos avec la souris ! 😉

Plan du quartier du Kitaï-gorod à Moscou

Comment aller au Kitaï-gorod

Le quartier du Kitaï-gorod se situe directement à l’est de la place Rouge, derrière le magasin GOUM, en plein centre de Moscou. Il est desservi par plusieurs lignes et stations de métro :

    • La station Kitai gorod sur la ligne 7 vous amènera au plus près de la rue Varvarka et du parc Zariadié, au sud du quartier
    • La station Kitai gorod sur la ligne 6 vous rapprochera de la rue Ilinka, un peu plus haut
    • La station Ploschad Revolutsii sur la ligne 3 vous permettra d’accéder à la rue Nikolskaya, plus près de la place Rouge
    • Enfin, la station Teatralnaya sur la ligne 2 vous amènera au nord du quartier, juste à côté du théâtre Bolchoï

Petite présentation du quartier du Kitaï-gorod à Moscou

rue Ilinka
La rue Ilinka

Comme vous pouvez le voir sur la carte, le Kitaï-gorod est une zone plutôt petite de Moscou.

Elle est délimitée par la place Rouge à l’ouest, un parc au sud et entourée par une ceinture de boulevards. On en fait donc vite le tour même si je vous suggère de prendre le temps d’y flâner !

C’est ici que vous trouverez les plus beaux immeubles de la capitale et l’ambiance la plus « provinciale », à l’écart du tumulte automobile qui caractérise le paysage moscovite.

Littéralement, le nom Kitaï gorod signifie « ville chinoise ».

Pourtant, même si l’on y croise bien quelques touristes de cette nationalité, le mot « kitaï » dérive probablement du vieux slave qui signifiait « pieu », dont on se serait servi pour construire les fortifications du quartier. Bon en vrai, personne n’est vraiment sûr !

Ce quartier très central attire indéniablement les touristes ! Très commerçant et vivant au rythme des boutiques de luxe et des bureaux, aujourd’hui plus personne n’y vit. Attention, ce n’est donc pas forcément là que vous découvrirez l’authentique vie moscovite…

Si le Kitaï-gorod est à l’origine un très ancien quartier, un des premiers de la ville, le bâti actuel date plutôt des XVIIIe et XIXe siècles, même si l’on retrouve des églises plus anciennes.

Malheureusement les communistes passèrent par là (logique, nous sommes à deux pas du Kremlin, centre du pouvoir) et rasèrent plusieurs édifices religieux. Admirons tout de même ce qu’il en reste !

Rue Varvarka à Moscou

les églises de la rue Varvarka à Moscou

La rue Varvarka fut une des mes rues préférées à Moscou !

Elle borde le parc Zariadié (lui-même occupant l’emplacement d’un îlot urbain complètement rasé…), et on peut y admirer une succession d’églises.

Cette « rue des bulbes » est vraiment exceptionnelle ! Elle doit son nom à l’église Sainte-Barbara (Varvara en russe).

Je dois avouer mon faible pour les églises orthodoxes russes, à bulbes, donc, et l’émotion qui m’envahit chaque fois que j’en aperçois devant moi !

J’étais donc heureuse de pouvoir arpenter cette rue, de jour comme de nuit !

Lors de mon passage les éléments décidèrent de se liguer contre moi et de tester ma motivation !

Outre les nuages menaçants qui se profilaient dans le ciel, un vent violent se leva !

Il nous demanda des efforts presque surhumains pour continuer à avancer, faisant tournoyer les grains de poussière qui vinrent ensuite se loger dans mes pauvres yeux sanglotants !

Et oui, une petite souris, ça fait rarement le poids face à une bourrasque et ça peut vite s’envoler ! Tant pis donc pour les photos au soleil, on dira que c’est plus typique comme ça, hum…

les églises de la rue Varvarka à Moscou

Si j’ai pu entrer dans toutes les églises, les photos y sont malheureusement interdites, comme souvent en Russie, et je n’ai pu en « voler » que deux.

Pas envie de me fâcher avec les babouchki qui faisaient le ménage ! (au passage, jamais vu des églises aussi souvent nettoyées qu’en Russie ! Et pas que les églises d’ailleurs…).

Outre les églises, on peut également visiter le palais des boyards, résidence aristocratique du XVIe siècle, et l’ancienne « cour anglaise« .

Parc Zariadié à Moscou

parc Zariadié à Moscou

Il vous reste des jambes ? Alors poursuivons cette visite de 3 jours à Moscou au parc Zaradié, le petit nouveau du quartier, et même de Moscou !

En effet, le parc Zariadié fut inauguré en 2017, et couvre pas moins de 13 hectares. Plutôt pas mal pour un parc en plein cœur de l’hyper-centre de Moscou !

Outre sa salle de concert pouvant accueillir jusqu’à 1500 personnes, des salles d’exposition, cafés, etc, on y trouve la reconstitution de quatre écosystèmes de Russie.

En effet, la toundra, la steppe, la forêt et la plaine sont représentées ici. Le clou du spectacle réside dans sa passerelle surplombant la Moskova et offrant donc une jolie vue.

Hélas, lors de mon premier passage en 2017, elle n’était pas encore achevée. Et en 2018 je n’ai pas eu le temps de vraiment faire un tour dans le parc, je me suis contentée de l’admirer depuis la rue Varvarka. Vraiment dommage, mais du coup, j’ai envie de revenir ! 😉

Petit conseil : on obtient une meilleure vue des églises en contrebas, en longeant le parc !

Au loin, on peut voir une des « sept sœurs », grand immeuble stalinien.

Dommage que des panneaux publicitaires indiquaient la construction imminente d’immeubles d’habitation, destinés aux « nouveaux Russes », aux porte-monnaie bien (trop) remplis… Cela va gâcher le paysage !

Ancien hôtel Rossiya

Pour l’anecdote, à la place du parc se trouvait jusqu’en 2007 l’immonde hôtel Rossiya, qui gâchait tout de même bien la vue !

Par chance, le quartier jouit alors d’une politique de préservation du patrimoine et cette horreur de l’époque soviétique fut démolie, pour le plaisir de nos yeux, ouf !

Mon copain, qui avait pu immortaliser cette image « pittoresque », préfère de loin la nouvelle vue ! En plus voyez vous-mêmes ci-dessous, ils ont repeint les façades entre temps…

ancien hôtel Rossiya
ancien hôtel Rossiya au fond

Église de la Sainte-Trinité-de-Nikitniki

Un peu plus loin, mais pas directement dans la rue, je voulais absolument voir la très jolie église de Nikitniki ! Véritable chef-d’œuvre du XVIIe siècle, elle servit surtout de modèle à de nombreux édifices religieux !

J’aime vraiment les couleurs des églises russes, elles sont si gaies, contrairement à la majorité de celles d’Europe de l’ouest… Et quelle architecture, presque irréelle…

Par contre, entourée de bâtiments officiels modernes et sans charme, elle détonne dans le paysage ! Une image d’ailleurs bien représentative du Moscou actuel…

Malheureusement, elle est rarement ouverte, et pour cette fois, je trouvais porte close.

eglise de Nikitniki à Moscou
église de Nikitniki

Rue Ilinka et ses alentours

La rue Ilinka

Selon la saison, en fin de journée, vous aurez le temps de voir la rue Ilinka de jour. Bon, l’hiver, il fait nuit à 16 heures, c’est moins évident ! 😉

Continuons à visiter Moscou en 3 jours ! Remontons donc un peu au nord du Kitaï-gorod pour découvrir la jolie rue Ilinka, un des axes principaux du Kitaï-gorod.

Si vous avez été à Saint-Pétersbourg avant, vous y constaterez quelques ressemblances ! J’ai en effet reconnu le style plus classique et « européen » de l’ancienne capitale des tsars.

Et pour cause, on doit à Quarenghi, architecte de Saint-Pétersbourg, plusieurs bâtiments de la rue, telles que la bourse ou le Gostiny Dvor (cour des marchands).

Mais ce que j’ai surtout aimé, c’est la vue sur les clochers des cathédrales du Kremlin, superbe, surtout un peu avant la tombée du jour !

Moins sympa, par contre, les voitures de luxe qui seraient prêtes à vous écraser. Après tout, il faut bien déposer ces dames au plus près du Goum (grand magasin chic), les piétons, on s’en fiche !

Rue Nikolskaya

La rue Nikolskaya

Remontons encore, pour découvrir cette rue parallèle à Ilinka. Cette fois, la rue Nikolskaya est un axe entièrement piéton, pour mon plus grand plaisir, et celui des promeneurs !

Probablement là encore une des plus belles rues de la capitale, aux couleurs chatoyantes et à l’architecture très fin XIXe siècle. Le néo-russe et l’Art nouveau sont à l’honneur.

J’aime vraiment ce style typiquement russe. C’est surtout cela que je voulais voir à Moscou, et qui manque quand même à Saint-Pétersbourg (mais l’ancienne capitale ne peut pas tout avoir, ça en deviendrait indécent…) 😉

Ne manquez pas d’entrer dans le cour au n°7, pour admirer le monastère du Saint-Sauveur-derrière-les-icônes. Il est ainsi nommé car il se trouvait derrière un marché… d’icônes !

Et oui, ici, on trouve des églises partout ! Un peu dommage pour le manque de recul…

J’en ai pris plein la vue… avant d’en prendre plein le parapluie ! Là encore, pas de chance niveau météo, mais comme j’ai dit, ça reste typique, vu le « super » climat moscovite, hum.

Heureusement, j’ai pu m’abriter dans la chaîne de crêpes Teremok et me réchauffer avec un bon sbiten, boisson russe typique à base de miel et épices, et très bon marché ! (80 cts…).

Ici, à deux pas de la place Rouge, on trouve surtout des boutiques de luxe et des chaines de cafés plutôt onéreuses par rapport aux salaires moyens (un Parisien trouvera certainement cela abordable ceci dit, mais je pense aux travailleurs locaux…).

Alors cette chaine proposant des collations à petits prix fut la bienvenue !

sbiten chez Teremok à Moscou
Sbiten

Pour l’anecdote, nous fûmes d’ailleurs interpellés par un policier en civil ayant vu l’homme attablé derrière nous tenter de nous faire les poches !

Heureusement il ne trouva rien de précieux (notre guide de voyage ne sembla pas l’intéresser…). Mais petite frayeur, et surtout, malaise quand tous les regards convergèrent vers nous…

En tout cas, cela prouve que la police veille au grain et que tout est surveillé.

Je dois d’ailleurs dire que nous nous sommes sentis en sécurité pendant tout le séjour, qu’on ne souffre d’aucune incivilité dans les rues (ou ailleurs) et qu’elles sont toutes propres. Ça nous change de Paris…

J’ai pu terminer ma visite de la rue de nuit, profitant du superbe éclairage ! Bien sûr, il s’agit d’une rue très touristique et également assez chic, ambiance donc un peu particulière…

La Loubianka, ancien siège du KGB

Au bout de la rue, on débouche sur le bâtiment de la Loubianka. C’est l’ancien quartier général des services de renseignement soviétiques, à savoir le KGB !

Aujourd’hui, il est toujours utilisé par l’héritier de ce service, le FSB. J’ai froid dans le dos en pensant à tous ces horribles interrogatoires menés ici, grrr ! 🙁

Loubianka à Moscou

Avis de la souris sur le Kitaï-gorod à Moscou

J’espère que vous aurez apprécié ce petit tour guidé du quartier !

En résumé, le Kitaï-gorod est probablement le plus beau quartier de la capitale russe. C’est le mieux préservé de la folie urbanistique de l’époque soviétique et de la frénésie immobilière des dernières années.

Cependant, entre boutiques touristiques et marques de luxe, ce n’est pas forcément là que vous trouverez « l’âme russe », à moins de chercher à côtoyer les oligarques…

Le quartier n’est par ailleurs pas vraiment représentatif de la capitale ! Il s’agit seulement d’un îlot préservé de quelques rues, plus petit que n’importe quel centre historique de ville européenne moyenne !

Une goutte d’eau dans un océan de béton, le cœur de cette pieuvre aux tentacules titanesques qu’est Moscou.

Visiter Moscou en 3 jours : jour 2

Pour ce deuxième jour de votre programme de 3 jours à Moscou, je vous propose de commencer par la plus belle vue sur le centre de Moscou !

Nous poursuivrons avec le célèbre Bolchoï, puis les quartiers du centre de Moscou par la rue Tverskaya, qui abrite la mairie de Moscou, jusqu’à la rue Arbat, une des plus animées de la capitale russe.

Découvrez la plus belle vue sur le centre de Moscou

vue sur le Christ-Sauveur Moscou

Quelle est la plus belle vue sur Moscou ? Si la ville comporte plusieurs points de vue intéressants, ceux donnant sur le centre sont plutôt limités ! Heureusement, j’ai pu trouvé un bon spot et je vous en fais profiter ! 😉

Il s’agit de la vue depuis le rooftop du Tsentralny Detskiy Magazin, ou en français, le Magasin Central des Enfants !

Idéalement situé face au quartier du Kitaï-gorod, c’est de là que vous aurez la meilleure vue sur le centre de Moscou, et c’est de plus totalement gratuit !

Vous verrez les bulbes de Saint-Basile-le-Bienheureux, de la cathédrale du Christ-Sauveur au loin, les toits du musées d’histoire sur la place Rouge, le clocher d’Ivan-le-Grand au sein du Kremlin, et bien plus encore ! Je vous montre tout ça en photos ! 😉

Localisation du magasin Tsentralny Detskiy Magazin

Comment aller au Tsentralny Detskiy Magazin

A part à pied si vous logez dans le coin, le plus simple est de prendre le métro. Vous aurez le choix entre deux stations :

  • La station Loublyanka (Лубянка) sur la ligne 1, qui est la plus proche
  • La station Kuznetsky Most (Кузнецкий мост) sur la ligne 7, un peu plus loin, à environ 5 mn à pied.

Trouver le rooftop

Déjà, il vous faudra trouver le magasin ! Pour cela, regardez le célèbre bâtiment de la Loublianka, le siège du FSB, ancien KGB.

Et bien, c’est juste à l’angle de la rue ! Si le magasin fait face à la place Loublianka, l’entrée se fait sur une petite rue, la Pushechnaya Ulitsa (regardez sur le plan plus haut).

Vous ne pouvez pas la rater, Mickey Mouse vous attend ! Ah, enfin un endroit pour moi ! 😉

entrée Tsentralny Detskiy Magazin

Nous voilà dans de temple de l’enfance ! Enfin, entre nous, plutôt un temple de la consommation… la partie « enfants » n’occupant qu’une petite place dans le centre commercial. L’architecture est d’ailleurs pas mal !

centre commercial Tsentralny Detskiy Magazin

centre commercial Tsentralny Detskiy Magazin

Si vous ne retombez pas alors en enfance en passant des heures à tester les jouets (!), il vous faudra alors prendre l’ascenseur pour grimper au dernier étage, celui de la restauration.

Ensuite, trouver un petit escalier, à l’opposé de l’ascenseur, et suivre les indications !

indication pour la terrasse du centre commercial Voilà, maintenant, à vous la vue ! 😉

Vue sur le centre de Moscou

Nous nous retrouvons alors sur le rooftop, et bien sûr, quand il fait beau, on n’est pas tout seul !

La vue sur Moscou est très belle, mais sachez cependant que ne donnant pas directement sur la place Rouge, on en voit surtout les toits/bulbes/clochers. Il faudra donc utiliser le zoom de vos appareils photos ou smartphones pour mieux en profiter !

Nous avons donc passé du temps là-haut pour essayer de capter les meilleurs points de vue, et ramener de beaux souvenirs avec nous !

Déjà, la vue globale !

vue globale sur le centre de moscou

vue depuis le Tsentralny Detskiy Magazin Moscou

C’est déjà pas mal, c’est sûr ! Mais ne nous arrêtons pas là ! Si malgré mes grands yeux je ne peux pas voir les grands monuments de plus près, l’Homme a inventé les appareils électroniques pour ça ! Pratique.

Pour commencer, le bâtiment du musée d’Histoire de Russie (musée national d’État), à l’architecture néo-russe, qui ferme la place Rouge au nord :

vue sur le musée d'histoire russe

L’emblème de la place Rouge : la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux avec en premier plan une des églises du Kitaï-gorod, le petit quartier autour de la place.

vue sur la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux

Bien sûr, le Kremlin de Moscou ! On voit surtout le clocher d’Ivan-le-Grand et les bulbes d’une des cathédrales, ainsi que le bâtiment de l’Arsenal juste devant.

En tout premier plan, c’est la verrière du GOUM, le grand magasin de la place Rouge !

vue sur le Kremlin de Moscou

Nous poursuivons logiquement avec la cathédrale du Christ-Sauveur, la plus grande de Moscou et une des plus grandes églises orthodoxes au monde ! D’ailleurs, je vous conseille de la visiter. 😉

vue sur la cathédrale du Christ-Sauveur

Encore plus loin, après les tours du Kremlin, c’est l’ombre d’une des sept sœurs staliniennes qui se profile.

vue sur les sept sœurs à Moscou

Restons dans le même registre, mais changeons de direction ! Droit devant cette fois, dans l’axe !

C’est encore une des sept sœurs de Moscou qui ferme la perspective qui s’offre à nous, de l’autre côté de la Moskova.

perspective avec bâtiment stalinienvue bâtiment stalinien moscou

Toujours de l’autre côté de la Moskova, c’est cette fois la tour de la maison de la musique qui se détache clairement du paysage moscovite.

Il est également possible de grimper dans son restaurant panoramique pour jouir d’un autre point de vue sur Moscou. Mais mon budget de petite souris sans dents ne me l’a pas permis !

vue sur la maison de la musique à Moscou

Plus proche de nous, nous retrouvons donc la fameuse Loubianka ! Bon, le bâtiment est assez simple au final, mais on pense juste aux atrocités qui s’y sont déroulées à l’époque du KGB…

Loublianka Moscou

Presque en dessous de nos pattes, nous pouvons admirer le bel et célèbre hôtel Metropol (hum, encore un lieu où je n’irai pas !)

hôtel Metropol à Moscou

Voilà, ce petit tour panoramique de Moscou en photos est terminé !

C’est qu’il faisait chaud sur la terrasse, alors je me suis laissée tenter par une petite pause pour me rafraîchir. Le centre commercial regorge de lieux bon marché pour se restaurer.

De quoi profiter encore de la vue… des verrières !

verrière du Tsentralny Detskiy Magazin

verrière du Tsentralny Detskiy Magazin

Hum, ces églises me rappellent quelque chose ! Ah oui, nous avons vu le tableau d’origine dans la Nouvelle galerie Tretiakov ! Bon, nous verrons ça plus loin ! 😉

Autour du théâtre Bolchoï

théâtre du Bolchoi à Moscou

Nous arrivons alors à la limite du Kitaï-gorod, matérialisée par une large avenue, qui tranche avec les petites rues du quartier !

Sur ce boulevard j’ai pu admirer l’hôtel Metropol, plus grand édifice Art nouveau de la ville et remarquable pour ses superbes fresques en mosaïques !

Elles sont l’œuvre de Mikhail Vroubel, dont on peut découvrir les œuvres à la Galerie Tretiakov.

Les plus chanceux pourront dîner dans son restaurant, mais hélas, ma bourse n’est pas assez garnie !

Un peu en face la place Teatralna (places des théâtres) s’offre à nous, joliment éclairée à la nuit tombante. Qui n’a pas entendu parler du Bolchoï, le « grand » (oui, c’est la traduction du mot russe) théâtre de Moscou, aussi célèbre que le Mariinsky de Saint-Pétersbourg ?

Assister à un spectacle doit être vraiment merveilleux, mais hélas, là encore mon budget ne le permet pas ! Il faut compter plus d’une centaine d’euros… tant pis !

Mais pourquoi places DES théâtres ? Parce qu’il y en a plusieurs, pardi ! Juste à côté se trouve le théâtre Maly, ou… « petit » théâtre ! Bon, ok, ils ne se sont pas trop foulés pour les noms…

Théâtre Bolchoï

Encore à côté, les amoureux du shopping pourront aller faire un tour au TSOUM, réputé plus abordable que le Goum et situé lui dans un édifice néo-gothique vraiment très beau de nuit !

Pour ma part, je n’ai pas vraiment eu le temps. Puis je dois avouer que ce n’était pas ma priorité, même si vous admettrez que j’ai bien besoin d’étoffer ma garde-robe…

Bon, il se fait tard, suite à l’averse, nous avons perdu 10 degrés, mes poils sont mouillés, je grelotte ! Il est temps pour moi de rentrer me réchauffer ! 😉

Quartier du shopping de la rue Tverskaya, et de l’épicerie Elisseïev

On continue à visiter Moscou en 3 jours ? Poursuivons par la rue Tverskaya, un des principaux axes de la capitale russe, avant de découvrir son quartier.

La rue Tversakaya (ou Tverskaïa selon les transcriptions), Тверская улица en russe, est probablement une des plus célèbres de Moscou !

Anciennement rue Gorki, elle s’étend sur 1,6 km en plein centre-ville avant de changer de nom et de traverser toute la ville, en direction de Saint-Pétersbourg.

Parfois surnommée « les Champs-Élysées moscovites », je ne lui ai trouvé que peu de ressemblances avec l’avenue parisienne. À choisir, j’ai de loin préféré la perspective Nevski de Saint-Pétersbourg !

Je me suis plutôt intéressée aux petites rues alentours, dans ce qu’on appelle « le quartier de Tverskoï« . Poursuivons la balade dans le centre de Moscou ! 🙂

Plan du quartier de la rue Tverskaya à Moscou


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Le Tverskoï à Moscou

Après le quartier du Kitaï gorod, reprenons notre promenade à partir du théâtre Bolchoï, qui en constitue plus ou moins la limite.

De là, vous pourrez flâner dans le « Tverskoï », un agréable quartier constitué de petites rues majoritairement piétonnes. Bon, pas toujours, mais en tout cas la circulation y est fortement limitée.

Cela fait du bien dans une mégapole comme Moscou où la voiture est souvent reine ! Et où le piéton est perdu au milieu de blocs de béton séparés par plusieurs voies de circulation, semblant parfois infranchissables !

Ici donc, on respire, on flâne le nez en l’air !

J’ai trouvé l’architecture « typiquement russe » plutôt jolie, avec ses couleurs pastel, ses bâtiments assez bas… On se croirait plus dans un grand village !

Ça ne ressemble pas à Saint-Pétersbourg, ni à aucune autre ville d’Europe « occidentale ». Je fus donc quelque peu dépaysée mais dans le bon sens du terme ! Avec le recul, cela m’a tout de même un peu fait penser à Vilnius, ville que j’avais bien aimée.

Mais si la promenade est agréable (un peu moins quand on se fait surprendre par l’orage, comme ce fut notre cas !) l’ambiance, elle, m’empêcha d’avoir un véritable coup de cœur.

Je ne vais pas passer par quatre chemins : ici, tout respire l’argent ! Et tout semble fait pour les nouveaux Russes enrichis ou bien les quelques touristes.

Boutiques de luxe à gogo, et, lorsqu’il nous prit l’envie de nous asseoir pour une petite pause goûter (je rappelle que je suis gourmande), nous avions alors le choix entre des chaînes… et des chaînes !

Certes, outre Starbucks, la plupart des chaînes étaient russes. Et même si ce terme n’est pas péjoratif en Europe de l’est, tout cela m’a semblé manquer d’authenticité, d’âme.

Bref, de tout ce qui fait que je me sens bien dans une ville ! Sans parler des prix, très proches de ceux de Paris.

Alors, pour un visiteur occidental cela ne creusera pas forcément un si grand trou dans son budget.

Mais on voit bien que le travailleur moscovite moyen est vite exclu de ce genre de lieux. Comme à Paris me direz-vous, la souris sans-dents que je suis en faisant souvent les frais…

J’ai tout de même trouvé mon bonheur dans une petite chaîne viennoise, la Coffeeshop Company, proposant des cafés et chocolats chauds un peu plus originaux que ses concurrents. Miam, du sacher !

Quoi qu’il en soit, ce quartier est typique du Moscou actuel, il est donc intéressant à découvrir.

Rue Tverskaya à Moscou

Comme vu plus haut, la rue Tverskaya est donc un des axes principaux de la capitale russe, bordé de magasins, restaurants, et surtout des chaînes !

Je dois avouer que j’ai été plutôt déçue… Il s’agit en fait plus d’une véritable autoroute urbaine, les limitations de vitesse étant bien peu respectées !

Piétons, vous voulez traverser ? Il vous faudra marcher plusieurs centaines de mètres pour trouver le passage souterrain qui vous permettra de franchir le Cap Horn (sympa pour les personnes âgées ou handicapées…).

De quoi nous dissuader de traverser pour juste prendre quelques photos.

Bon, à part ça, la rue n’est ni belle ni moche. Elle offre un curieux mélange de bâtiments anciens néo-baroques ou Art nouveau et architecture « stalinienne ». Selon moi, c’est à voir quand on est de passage dans la capitale !

Belle perspective sur les tours du Kremlin, que je vis ainsi pour la première fois, faisant battre mon petit cœur de souris se rapprochant de son rêve de fouler le sol de la place Rouge ! 🙂

N’hésitez pas à passer sous les arcades pour découvrir les petites rues adjacentes (côté ouest, à l’est, je vous ai déjà montré tout ça plus haut).

Grande épicerie Elisseïev à Moscou

Petit arrêt pour voir cette belle épicerie fine à la déco époustouflante ! Nous avions déjà vu la succursale de l’épicerie Elisseïev à Saint-Pétersbourg, alors autant aller voir l’originale !

Ici, c’est beaucoup plus grand ! Et cela ressemble plus à une « vraie » épicerie, avec des produits du monde entier en plus de ceux de Russie ! Alors qu’à Saint-Pétersbourg il s’agissait plus d’une boutiques pour les touristes.

Ici, on y voyait des Russes faire leurs courses ! Bien sûr, petites bourses s’abstenir…

Une fois en haut de la rue à hauteur de la place Pouchkine, je me suis laissée tenter par un bon chocolat chaud au célèbre Café Pouchkine.

C’est une véritable institution à la décoration faussement ancienne et à l’ambiance tamisée !

J’y reviendrai dans un autre article sur les restaurants à Moscou, mais ce fut un des mes meilleurs moments dans la capitale russe. N’hésitez pas à prendre le temps de déguster cet onctueux chocolat, finalement pas plus cher qu’ailleurs dans le quartier (environ 5€).

Place Pouchkine à Moscou et ses alentours

On continue notre visite de Moscou en 3 jours ? Nous voici place Pouchkine !

église de la Nativité-de-Poutinki

Arrivée au milieu de la rue Tverskaya au niveau de la place Pouchkine, nous avons fait un petit détour pour aller voir la jolie petite église de la Nativité-de-Poutinki (non, je n’y ai pas croisé Vladimir…).

On aperçoit au loin ses jolies bulbes bleus ! Toute blanche, je l’ai trouvée toute mignonne !

Ce quartier de Moscou est d’ailleurs fort sympathique. Nous avons ensuite emprunté une promenade plantée pour rejoindre le monastère de Saint-Pierre-d’en-haut.

Monastère de Saint-Pierre-d’en-haut, ou Vyssoko-Petrovsky

monastère de Saint-Pierre-d'en-haut

Tout en haut de la rue Petrovka (ou Petrovsky selon les transcriptions… d’où le nom…) nous avons pris plaisir à découvrir le joli petit monastère de Saint-Pierre-d’en-haut, comme la capitale en comporte un certain nombre !

Pas de chance, il était en partie en travaux, là encore comme bien d’autres ! Bon, on voit quand même qu’il y en avait besoin…

Bien que monastère très ancien, les bâtiments actuels datent des XVII et XVIIIe siècle, comme pour la plupart des édifices religieux de la capitale.

Nous avons tout de même pu entrer dans l’église principale et découvrir au sous-sol une étonnante… cafétéria ! Oui, outre les prix assez sympathiques dans ce quartier quelque peu huppé, la décoration vaut le coup d’œil !

Comme quoi, pas besoin de se ruiner pour manger dans un beau cadre ! 😉

Musée d’art moderne et contemporain de Moscou

Juste en face, nous avons pu pénétrer dans la cour d’un petit musée d’art contemporain, et admirer les sculptures de plein air. Petite pause sympathique dans ce havre de paix !

Le musée se visite mais nous étions un peu pris par le temps. Puis je dois avouer que l’art contemporain ce n’est pas trop ce que je préfère…

Pour les intéressés, infos sur le site officiel du musée d’Art moderne de Moscou.

En résumé, il s’agit d’un quartier assez sympathique à découvrir à Moscou, ne serait-ce que pour flâner et admirer l’architecture. Même s’il faut garder en tête que ce n’est pas là qu’on trouvera la vie typique moscovite et que le quartier est plutôt huppé.

Bon, poursuivons notre visite de Moscou en 3 jours vers la rue Arbat ! C’est probablement une des plus célèbres et des plus touristiques de la capitale.

Avant de la découvrir, s’il vous reste des jambes, je vous propose de poursuivre la promenade en repartant de la place Pouchkine.

Je vous ferai découvrir le petit quartier autour de l‘étang des patriarches, jusqu’à la maison-musée de Gorki, qui ravira les fans du style Art nouveau.

Nous finirons alors la soirée sur la rue Arbat avant d’en prendre plein la vue devant la cathédrale du Christ-Sauveur. Nous verrons donc ce qui se trouve au sud-ouest de la rue Tverskaya.

Si vous n’êtes pas adeptes du trek urbain touristique, filez directement sur la rue Arbat pour poursuivre votre découverte ! 😉

Promenade autour de l’étang des patriarches à Moscou

 

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Avant de rejoindre la maison-musée de Gorki, je me suis baladée dans ce quartier de Moscou réputé comme très agréable.

Résidentiel et assez huppé (comme tout le centre de Moscou) il est vrai que j’y ai moins rencontré de larges boulevards qu’ailleurs. Certaines rues semblaient presque « provinciales » !

Cependant, peut-être était-ce la météo qui décida de me jouer un mauvais tour (la pluie accompagna mes pas pendant toute la balade). Mais je dois avouer que je ne fus pas transcendée…

Certes, le coin est sympa, surtout quand on compare à d’autres quartiers à taille beaucoup moins humaine de la capitale russe ! Mais après avoir lu des éloges dans mon guide de voyage, je m’attendais tout de même à mieux…

Attention, je ne dis pas que je n’ai pas aimé pour autant ! La balade aurait sans doute été plus agréable au soleil…

J’ai tout de même apprécié le calme du quartier, voir les enfants jouer au bord de l’étang. Et avoir l’impression de découvrir un vrai quartier moscovite et pas juste un Disney pour touristes ou oligarques (à l’inverse du Kitaï-gorod).

Un peu plus au nord, sur l’horrible boulevard de ceinture Sennaya, je suis allée jeter un petit coup d’œil à la cour du musée Boulgakov.

L’immeuble abrite en fait l’appartement communautaire (colocation de l’époque soviétique où chaque famille occupait une seule pièce… ça fait rêver hein ?) où vécut l’auteur du Maître et Marguerite.

Je ne l’ai pas visité, car comme vous le savez, un horrible chat garde le musée… Et oui, il fait même partie du personnel officiel ! Mais j’ai eu droit à ma photo devant la sculpture et le banc Art nouveau, comme cela semble être la tradition ! 😉

Pas de photo de l’immeuble, pour ça il aurait fallu risquer sa vie à traverser… ou faire un long détour pour trouver le passage souterrain. J’avoue, la motivation me fit défaut… J’avais hâte de retrouver des rues plus tranquilles.

Maison-musée de Gorki à Moscou


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Nous y voilà ! Située au no 6 rue Malaïa Nikitskaïa, la maison-musée de Gorki est une belle demeure dans le style Art nouveau du début du XXe siècle.

Petite histoire de la maison-musée de Gorki

Pour être honnête, je n’étais pas très familière avec l’œuvre de Maxime Gorki, cet écrivain considéré comme un des fondateurs du réalisme socialisme en littérature !

Ce qui m’intéressait surtout, c’est de pouvoir visiter une authentique demeure Art nouveau, style que j’affectionne particulièrement. Les maisons réalisées entièrement dans ce style étant rares, je ne voulais pas manquer cette occasion !

Même si six jours plein dans une ville comme Moscou c’est peu, cela faisait partie de ma liste, puis je ne résidais pas si loin que ça, alors…

On remarque déjà depuis l’extérieur ce bel édifice Art nouveau, œuvre d’un architecte pétersbourgeois du nom de Schechtel.

Malheureusement entre la pluie et le feuillage, dur de bien pouvoir admirer tous les détails !

Si la maison est connue comme celle de Gorki, il n’y vécut que quelques années, de 1931 à 1936, année de sa mort dans des circonstances douteuses…

C’est Staline en personne qui proposa cet ancien hôtel particulier à l’écrivain pour le convaincre de revenir de Sorrente, charmante petite ville située sur la baie de Naples.

Entre nous, question cadre et climat, ya pas photo ! Un peu maso le Maxime… Communiste convaincu, il se posait tout de même quelques questions, et on sait que le « petit père des peuples » aimait surveiller autant ses « amis » que ses ennemis !

Visite de la maison-musée de Gorki à Moscou

L’entrée de la maison-musée de Gorki était précédemment gratuite. Mais nous eûmes la bonne surprise (hum !) de découvrir que ce n’était plus le cas.

Il nous fallu débourser 400 roubles (environ 6 € en septembre 2017), soit, comme bien souvent, un peu plus que ce que paient les Russes.

Mais bon quand on aime… Pour ce tarif, le fameux « permis photo » des musées en Russie était inclus, ouf !

Avant de rentrer, il vous faudra enfiler des « patins » sur vos chaussures, on ne plaisante pas avec la propreté en Russie ! Il faut dire que vu le climat, on en a vite plein les semelles…

Les fans d’Art nouveau trouveront donc leur bonheur ici, puisque tout fut minutieusement pensé par l’architecte, que ce soit les plafonds, fenêtres, poignets de porte… Le clou du spectacle : l’escalier monumental, spot selfie par excellence !

On visite surtout la salle à manger, la bibliothèque, la chambre et le bureau de Gorki, avec ses livres et objets personnels. À l’étage, on retrouve surtout une évocation de l’œuvre de l’écrivain et des tableaux rappelant sa vie sur la côte amalfitaine.

J’ai bien aimé cette petite visite, qui m’a rappelé le style de Gaudi et notamment le palais Güell de Barcelone.

Une fois la visite de la maison de Gorki terminée, ne vous enfuyez pas ! Fait bizarre, il faut grimper au tout dernier étage pour découvrir une chapelle privée assez originale, de style Sécession, évoquant ici plutôt Klimt !

Autour de la maison-musée de Gorki à Moscou

En sortant, nous avons pu jeter un petit coup d’œil à la grande église orthodoxe juste en face, au style plus « pétersbourgeois » car ici point de bulbe mais une façade néo-classique. L’intérieur était en travaux.

Décidément, nous sommes vraiment abonnés aux églises en travaux lors de ce voyage…

Un peu plus loin, nichée contre un immeuble, nous sommes tombés par hasard sur une autre petite église, à bulbes celle-là… et pas en travaux !

C’est aussi ça Moscou, la ville aux bulbes dispersés un peu partout, même dans les endroits les plus incongrus… Cela tombait bien, je commençais à être en manque de bulbes !

Rue Bol’shaya Nikitskaya à Moscou

Avant que la pluie ne devienne insupportable (vous constaterez la grisaille des photos… et oui, le climat moscovite ne fait pas rêver !), nous avons parcouru un peu le coin, en direction de la rue Bol’shaya Nikitskaya, qui ramène vers la place Rouge.

J’ai pu voir un immeuble « historique », siège de l’agence d’information TASS, sorte d’AFP locale qui subsiste depuis l’époque soviétique.

Je dois avouer que l’architecture de cette immondice en béton ne fut pas trop ma tasse de thé… Encore un contraste, à l’image de la capitale toute entière, où le beau côtoie le laid, où on passe vite de l’émerveillement à l’aversion…

Je n’ai malheureusement pas vraiment peu arpenter la rue, devant vite chercher où m’abriter pour protéger mes poils de la pluie ! C’est que je ne sèche pas vite moi !

La chance sourit au rongeur que je suis et je pus me réchauffer dans un petit établissement aux prix démocratiques. Pour une fois, pas une chaîne, contrairement au reste du centre-ville ! 🙂

Une fois mes poils séchés, direction le quartier de l’Arbat non loin de là pour passer la soirée !

Rue Arbat et ses alentours

Allons découvrir une des plus célèbres rues de la capitale russe !

Piétonne et bordée de bâtiments anciens plutôt bien conservés, la rue Arbat est au cœur de l’animation du quartier de l’Arbat, à l’ouest du Kremlin et de la cathédrale du Christ-Sauveur.


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Si le quartier de l’Arbat présente d’autres points d’intérêt, nous n’avons pas eu le temps de plus l’explorer.

Nous avons passé cette fois six jours dans la capitale, et dans une ville comme Moscou, ça passe vite ! (alors en 3 jours à Moscou, vous allez beaucoup marcher !) 😉

Je ne fus cependant pas plus transcendée que cela par la rue Arbat (oui, exigeante cette souris !)

Elle est certes jolie (mais pas plus que les rues préservées du Kitaï-gorod). Mais la rue Arbat évoque plus selon moi un « Disney » pour touristes, avec ces façades parfois trop bien léchées.

Et surtout, égrainant ses boutiques de souvenirs (plus chers qu’ailleurs !) et ses chaînes de restauration. Ici, aucune place à l’originalité, plus vraiment d’authenticité…

Nous avions d’ailleurs repéré quelques restaurants aux thèmes un peu décalés, qui entre temps se virent remplacés par des… chaînes (!), telle qu’une « chocolaterie » (pas moins de deux succursales ! Le propriétaire serait-il un ami de Vladimir ?)

Nous avons donc jeté notre dévolu sur la chaîne de gastronomie locale Varenichnaya, déjà testée (et approuvée) dans le Kitaï-gorod mais aussi à Kiev !

J’ai cependant bien aimé l’ambiance de la rue Arbat, très animée, et pour le coup, pas que par des touristes ! Il me faudra sans doute revenir un jour en journée…

 

rue Novy Arbat

Il faut aussi admettre que comparée au reste du quartier, la rue Arbat est très agréable !

C’est un petit havre de paix au milieu de monstrueux boulevards où la voiture est reine ! Et où l’œil, peu apaisé par cette vision inhumaine de béton à perte de vue, ne sait où poser son regard.

Attention en traversant ! Ou plutôt, impossible de traverser sans passer par les passages souterrains, forçant le pauvre piéton à descendre puis remonter, ça use les souliers !

La rue Novy Arbat, parallèle à la rue Arbat, offre justement un saisissant contraste. A l’image de cette capitale où l’ancien et le moderne se mêlent et s’entremêlent, plongeant souvent le visiteur dans une certaine confusion.

Il se demande alors : « Moscou est-elle une belle ville ? Est-elle agréable ? ». À chacun sa réponse ! 😉

Visiter Moscou en 3 jours : jour 3

Après deux jours à arpenter Moscou, vous avez parcouru quelques kilomètres ! Et bien ça tombe bien : c’est loin d’être fini ! 😉

Pour ce troisième et dernier jour de votre programme de visite de Moscou en 3 jours, je vous propose de visiter la cathédrale du Christ-Sauveur, la plus vaste de Moscou.

Nous poursuivrons sur les rives de la Moskova en passant par le parc des statues soviétiques déchues, avant de visiter la célèbre galerie Tretiakov.

Si vous êtes en forme et aimez Tolstoï, un des plus grands écrivains russes, vous pourrez visiter sa maison en option ! 😉

Cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou

La Moskova à Moscou

Pour continuer cette longue promenade, retour vers la cathédrale du Christ-Sauveur, en passant par la promenade plantée Gogolvesky Boulevard.

Agréable même de nuit, elle est située à l’abri des voitures, et plutôt très fréquentée par les Moscovites, à l’image des paseos espagnols !

Nous débouchons donc devant la majestueuse cathédrale ! Son marbre blanc reflète alors superbement la lumière des projecteurs, pour notre plus grand éblouissement. Décidément, c’est vraiment en Russie que j’ai pu voir les monuments et les rues les mieux éclairés !

Le pont du patriarche offre une agréable vue sur le Kremlin, lui aussi brillant de mille feux.

La cathédrale du Christ-Sauveur fait vraiment partie des monuments incontournables de Moscou ! Située à seulement quelques encablures du Kremlin, au bord de la Moskova, je vous conseille de ne pas la rater ! 😉

Je vous emmène également visiter les quartiers alentours !

Nous irons d’abord de l’autre côté de la Moskova découvrir un étonnant parc de statues déchues de l’époque communiste. Puis traverserons de nouveau le fleuve pour visiter l’église Saint-Nicolas-des-Tisserands et finir par la maison-musée de Léon Tolstoï.

Comment se rendre à la cathédrale de Moscou


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Vous pouvez gagner la cathédrale du Christ-Sauveur à pied depuis le Kremlin. En longeant les quais piétonniers sur l’île, c’est plus agréable !

Sinon prendre la ligne 1 du métro et descendre à Kropotkinskaya, la sortie du métro fait face à la cathédrale !

cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou

Grand monument de Moscou, il s’agit de sa principale cathédrale, où siège le patriarcat.

Car vous aurez remarqué qu’il y a plusieurs cathédrales à Moscou, ou même dans chaque ville. Et pour être grande, elle l’est ! Dès que nous sortons du métro ou arrivons à pied, elle en impose par ses dimensions colossales !

Pour la petite histoire, elle fut originellement construite entre 1839 et 1883. Mais Staline, qui détestait tout ce qui se rapportait à la religion (un comble pour un ancien séminariste…), passa par là.

Il vit en elle une réserve de marbre bien pratique pour la construction du métro, qui se voulait le plus beau du monde et « palais du peuple » !

Si le pari fut réussi, la cathédrale, elle, cessa temporairement d’exister. À l’emplacement se trouvait alors une piscine publique.

Ce n’est donc plus le monument d’origine qui se dresse devant nos yeux ébahis, mais celui reconstruit entre 1995 et 2000. Il constitue le symbole du retour de la Russie aux valeurs de la religion orthodoxe.

Bien ou mal, chacun se fera son propre avis. Mais je vous rassure, on n’y voit que du feu, et on en prend plein la vue !

Visite de la cathédrale de Moscou

intérieur de la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou

L’entrée est gratuite, il suffit juste de passer les portiques de sécurité, avant d’être aussi émerveillé par l’intérieur que par l’extérieur ! Toutes les fresques furent minutieusement reconstituées !

Bien sûr, comme dans la quasi totalité des églises orthodoxes, les photos y sont normalement interdites. Mais hors de question pour moi de repartir sans aucun souvenir numérique !

Je me suis vraiment sentie toute petite au milieu de tant de monumentalité (certes, je suis une petite souris, mais quand même…).

Crypte méconnue de la cathédrale de Moscou

Attention, ne manquez pas de descendre voir la crypte en empruntant un escalier plutôt discret.

Elle est de ce fait oubliée des touristes et bien plus tranquille ! J’ai apprécié ses jolies fresques et son aspect plus intimiste. Avis aux amateurs, la boutique de souvenirs attenante propose vraiment des tarifs compétitifs !

Pont du patriarche et la vue sur la Moskova

Le pont du patriarche et la vue sur la Moskova

En sortant, empruntez la passerelle piétonne, le « pont du patriarche« . Elle permet de jouir d’une très belle vue autant sur la cathédrale que sur les rives de la Moskova.

Si on est loin du charme de la Neva ou des canaux pétersbourgeois, cela reste tout de même un des meilleurs points de vue sur le Kremlin, au fond !

Un petit selfie, un coup de zoom, et hop, c’est dans la boite ! Profitez, les ponts piétons sont rares à Moscou !

Bien que située dans l’hyper-centre, cette zone de la capitale fut complètement réhabilitée. Elle arbore aujourd’hui un aspect plutôt moderne, mais à l’allure très différente de ce que l’on a l’habitude de voir dans nos contrées « occidentales ».

Loin des formes cubiques et grises à la mode « chez nous », le style ici est plutôt « néo-kitsch » comme diraient certains.

Personnellement, j’assume ma préférence pour les kitscheries made in East et j’ai donc trouvé le quartier et la balade plutôt sympathiques.

Le pont enjambe une île en pleine mutation, avant de déboucher sur une promenade piétonne (là encore, chose rare à Moscou) sur les rives de la Moskova. En prime, j’ai eu du soleil !

Statue de Pierre le Grand et la maison sur le quai

statue de Pierre le Grand

Là encore plutôt kitsch, on aperçoit la gigantesque statue de Pierre le Grand, érigée en 1997 et œuvre de l’artiste géorgien Zourab Tsereteli.

D’une hauteur de 98 m, elle dépasse la statue de la Liberté et constitue la plus grande statue de toute la Russie ! Il parait que les Moscovites rêvent de la déboulonner…

Petite anecdote historique : on aperçoit aussi le grand immeuble de style très « soviétique », « maison sur le quai » où Staline avait décidé de loger les membres du parti…

Cela lui permettait de mieux les avoir sous contrôle et de les surveiller en permanence… et les faire disparaître de temps en temps !

Parc « cimetière de sculptures » de Moscou

cimetière de sculptures

Nous arrivons alors dans cet étrange parc qui borde la Moskova, lieu de promenade assez fréquenté des Moscovites.

Il pourrait s’agir d’un banal parc comme les nombreux que comporte la capitale russe. Mais un certain aspect lui confère toute son originalité : c’est en effet ici que furent déposées un certain nombre de statues déchues de l’époque soviétique !

C’est un véritable cimetière de pierre et d’acier parmi lesquels gambadent les enfants. Ils sont aujourd’hui indifférents à la présence de Staline, de Lénine ou de Gorki. Ils jouent avec les bras de l’un, grimpent sur les genoux de l’autre… 🙂

Tout ceci ne leur évoque qu’un vaste terrain de jeu, loin du poids du passé que représentent ces statues. Quelques œuvres plus modernes viennent tout de même compléter le tableau, égayant un peu l’atmosphère !

C’est aussi dans ce parc qu’on l’on peut visiter la Nouvelle Galerie Tretiakov, retraçant l’histoire de l’art russe au XXe siècle.

Si la balade fut agréable en cette belle journée plutôt ensoleillée, je déplore quand même le prix des cafés à emporter. Moscou n’est vraiment pas une ville pour les « sans-dents ».

Église Saint-Jean-le-Guerrier et la maison Igoumnov

Saint-Jean-le-Guerrier

J’ai ensuite poursuivi ma balade un peu plus au sud pour aller voir la jolie petite église Saint-Jean-le-Guerrier, sur la rue (ulitsa) Bol’shaya Yakimanka. Même si l’église jouxte le parc, il n’y a aucun accès direct !

Il faut longer un boulevard automobile vraiment peu agréable, qui sépare le parc des statues déchues du grand parc Gorki. Malheureusement pas le temps d’aller m’y promener cette fois, snif, mais je me suis rattrapée un autre jour.

On se rend vite compte que dès que l’on sort de l’hyper-centre de Moscou, l’urbanisme n’a plus rien de sympathique…

On navigue entre blocs de béton et larges avenues où déferlent sans interruption les voitures à grande vitesse. Et pourtant, on apercevait encore les tours du Kremlin au loin !

L’enclos de l’église constitue un petit havre de paix plutôt agréable. Un des rares exemples de style « pétrovien » (de l’époque de Pierre le Grand) je l’ai trouvée toute jolie avec son clocher polychrome.

Pas de chance cependant, nous sommes arrivés en plein pendant la messe ! Nous nous sommes alors contentés de rester à l’entrée (et de prendre très discrètement quelques photos, hum).

En face, j’ai bien aimé la maison Igoumnov, de style néo-russe, résidence de l’ambassadeur de France ! De quoi songer à une reconversion, je serais mieux logée !

Une pause gourmande indispensable !

Après tant d’efforts (c’est que ça fait une trotte tout ça depuis la cathédrale, dur pour mes petites pattes de souris !), le réconfort !

Nous avons donc fait une petite pause dans une chaîne de salon de thé « Shokoladnitsa » que l’on retrouve un peu (trop) partout dans la ville.

Les prix sont tout de même plutôt proches de ceux de Paris. Il faut compter 4-5€ pour un chocolat ou un café un peu original et autant pour une part de gâteau !

On ne dirait peut-être pas, mais nous nous trouvons dans un quartier assez chic, au milieu des ministères et ambassades…

chocolat muffin myrtilles et gâteau « Moscou »

Après cette petite pause gourmande (on ne se refait pas !) voici une option réservée aux courageux aux jambes musclées !

Les autres fileront directement à la galerie Tretiakov. Bon, traversons de nouveau la Moskova ! 🙂

Rendons-nous plus au nord, afin de découvrir la très jolie église Saint-Nicolas-des-Tisserands et la maison de Tolstoï. La station de métro la plus proche est Park Koultoury sur les lignes 1 ou 5.

Église Saint-Nicolas-des-Tisserands de Moscou

Saint-Nicolas-des-Tisserands

Réputée comme étant une des plus jolies églises de Moscou, j’avais très envie de la voir ! Je ne fus pas déçue !

Elle est d’une architecture assez classique (enfin je commence à avoir l’habitude des églises orthodoxes) du XVIIe siècle.

Mais l’église possède de jolies couleurs quelque peu originales, se mariant à merveille avec celle du ciel à l’heure bleue, avant que la nuit ne s’abatte sur la ville.

Vraiment pas de chance, encore la messe ! Comme pour Saint-Jean-le-Guerrier, je suis donc restée à l’entrée, immortalisant les quelques fresques sur carte mémoire.

Maison-musée de Tolstoï à Moscou

Poursuivons notre promenade de 3 jours à Moscou en direction de l’ancienne maison de Léon Tolstoï.

Elle se situe à quelques centaines de mètres de là, au 21 rue L’va Toltosgo (rue Léon Tolstoï en russe). Vu l’heure tardive (19 h), l’idée était d’au moins apercevoir cette maison en bois où vécut l’écrivain entre 1882 et 1901, depuis l’extérieur.

La station de métro la plus proche est Park Kultury.


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Tarifs et horaires de la maison-musée de Tolstoï

Nous avons alors eu la surprise de découvrir que le musée était encore ouvert ! Et oui, le jeudi, c’est nocturne jusqu’à 20 h !

Ne trouvant pas les tarifs affichés, nous avons poussé la porte de la maisonnette d’accueil (en bois elle aussi) et avons eu la chance de trouver une sympathique dame se débrouillant plutôt bien en français, et francophile avec ça !

D’ailleurs, nous avons de nombreuses fois pu constater que les Russes gardent une image positive de Paris et de la France, et sont très touchés lorsque vous expliquez aimer leur pays !

maison-musée de Tolstoï

Devant nos mines quelque peu déconfites à l’annonce du tarif AVEC droits photos (usage d’un autre âge qui ne se pratique plus vraiment dans les autres institutions), la dame nous proposa alors le tarif étudiant (150 roubles), sans que nous lui demandions quoi que ce soit !

C’est-à-dire que 700 roubles en tout, soit près de 11 €, pour une maison qui se visite en 30 mn, c’est proportionnellement un peu cher. C’est le prix de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg !

La voyant heureuse de nous permettre de visiter les lieux, nous n’avons bien sûr pas pu refuser, c’eût été impoli. Puis de toute façon, j’avais bien envie d’aller voir comment vivait ce cher Léon ! Avec un tel accueil, nous étions loin des clichés sur les Russes…

Visite de la maison-musée de Tolstoï

À l’intérieur cependant, l’accueil fut très différent et digne de gardiennes de prison, hum ! On nous rappelle d’un air revêche que nos billets ne nous permettaient pas de prendre de photos.

La visite se changea alors en jeu du chat et de la souris, tentant d’éviter la chienne de garde qui n’attendait qu’une occasion pour nous aboyer dessus ! Un peu d’adrénaline, ça fait du bien parfois !

bureau de Tolstoï
bureau de Tolstoï

Que l’on soit familier ou pas de l’œuvre de Tolstoï, il est toujours intéressant de visiter une ancienne demeure, restée « dans son jus ». C’est un bon indicateur des modes de vie d’une époque.

La maison n’est pas très grande et on se demande comment ils vivaient tous ici, le couple Tolstoï ayant eu de nombreux enfants !

On retrouve le salon, la salle à manger, la pièce privée de Mme Tolstoï, la salle de classe des enfants, les chambres, des tableaux, des livres… Et bien sûr, à l’étage, le bureau où l’écrivain laissait libre court à sa plume !

Une visite qui ravira les fans et qui fut tout de même chargée d’émotions…

Vu l’heure, nous n’avons malheureusement pas pu profiter du jardin et de son petit belvédère…

Un quartier de Moscou en mutation

Nous quittons ce quartier plutôt tranquille mais justement un peu trop mort pour passer la soirée ! Outre le siège de Yandex, le Google russe, il n’y avait pas grand-chose !

D’après mon copain et sa mémoire d’éléphant (amusant pour une souris, hum), la rue était plus intéressante des années en arrière.

Les demeures plus anciennes (notamment en bois) semblent avoir été remplacées par des plus modernes, comme un peu partout dans la ville…

Un peu plus loin, découvrez le monastère de Novodievitchi, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO

Visiter la galerie Tretiakov de Moscou

entrée de la galerie Tretiakov à Moscou

La galerie Tretiakov à Moscou est sans doute LE musée à ne pas rater !

La galerie, séparée en deux entités distinctes (l’ancienne et la nouvelle), rassemble en effet une des plus grandes collections d’œuvres d’art russe, des icônes à l’art moderne.

Vous y découvrirez des chefs-d’œuvre d’artistes méconnus chez nous mais très célèbres en Russie. Que voir, prix des billets, horaires, petite visite virtuelle et guidée avec la souris ! 😉

Nous verrons donc :

  • La galerie Tretiakov de Lavroushinski : les icônes et l’art ancien
  • La Nouvelle galerie Tretiakov de Krymsky Val : le réalisme socialiste et l’art moderne

La galerie Tretiakov de Lavroushinski

Première des galeries Tretiakov, c’est là que vous trouverez l’art russe du Moyen-Âge au début du XXe siècle. C’est aussi la plus grande et la plus visitée !

portrait de Pavel Tretiakov par Kramskoï
portrait de Pavel Tretiakov par Kramskoï

La Galerie naquit grâce au souhait d’un seul homme : Pavel Tretiakov, qui donna son nom au musée.

Celui-ci décida de collectionner l’art russe sous toutes ses formes et tous ses courants, pas uniquement les œuvres à la mode ou à son goût, afin de pouvoir réunir le plus grand nombre de pièces de l’art de son pays.

Il légua sa collection en 1892 à la ville de Moscou, et un bâtiment de style « néo-russe » fut spécialement construit pour abriter cette vaste collection, qui entre-temps s’agrandit (et le bâtiment avec). Un nouvelle extension doit d’ailleurs voir le jour en 2020 !

Comment aller à la galerie Tretiakov à Moscou ?

La galerie Tretiakov est située 10, rue Lavroushinski (d’où le nom) dans le quartier de Zamoskvoretche, de l’autre côté de la Moskova (c’est ce que signifie littéralement le nom du quartier).

Vous pouvez y accéder par les lignes 6 et 8 du métro, station Tretyakovskaya, ou par la ligne 2, station Novokunetzkaya. Le musée n’est qu’à 5 mn à pied ! En sortant, face au Mcdo, tournez à gauche. Sinon, comptez environ 30 mn de marche depuis le Kremlin.

Cliquez ici pour le plan du métro de Moscou

 

Horaires de la galerie Tretiakov à Moscou

  • La galerie Tretiakov est ouverte tous les jours sauf lundi, de 10 h à 18 h les mardis, mercredis et dimanches
  • 10 h à 21 h les jeudis, vendredis et samedi.

Des expositions sont présentées dans le bâtiment des ingénieurs, juste à côté, à l’entrée séparée. Les horaires sont les mêmes sauf pour le dimanche où ce bâtiment reste ouvert jusqu’à 21 h.

Attention : les caisses ferment une heure avant.

Prix des billets à la galerie Tretiakov à Moscou

  • Le tarif du billet d’entrée à la galerie Tretiakov est de 500 roubles (environ 6-7€) en 2019. Gratuit pour les moins de 18 ans.
  • Le prix de l’audio-guide en français est de 500 roubles (!), il vous faudra soit laisser une pièce d’identité soit une caution de 2000 roubles.
  • Pour les expositions du bâtiment des ingénieurs, il faudra ajouter 400 roubles (!). Un billet combiné à 700 roubles existe.

Combien de temps pour visiter la galerie Tretiakov à Moscou ?

La galerie Tretiakov n’est pas aussi grande que l’Ermitage par exemple, mais comporte un grand nombre de toiles réparties dans 62 salles. Comptez entre deux et trois heures pour faire le tour (nous y avons passé 2 h 45 en prenant le temps de faire des photos mais ce n’était pas de trop…)

Quand visiter la galerie Tretiakov à Moscou ?

Dans la mesure du possible je vous conseille de privilégier les nocturnes pour une visite de la galerie Tretiakov, ou bien de venir l’après-midi en semaine. Par la force des choses nous y étions un dimanche pluvieux, et je peux vous dire qu’on n’était pas tout seul !

Rendez-vous sur le site officiel de la galerie Tretiakov

Plan de la galerie Tretiakov à Moscou

Téléchargez le plan du musée en haute résolution

Visite de la galerie Tretiakov : des icônes de Roublev aux Ambulants

statue de Pouchkine dans la galerie Tretiakov
statue de Pouchkine

Après avoir passé les contrôles de sécurité, on se retrouve dans le hall au sous-sol, où se situent les caisses, les vestiaires, et les toilettes (attention, les seules du musée). On peut ensuite commencer la visite de la galerie Tretiakov !

Je vous propose ici une petite présentation des œuvres de la galerie Tretiakov par ordre chronologique. Bien sûr, impossible de tout évoquer ou montrer tant le musée est riche, il s’agira donc de ma sélection personnelle !

La plupart des artistes présentés ne vous évoqueront sans doute pas grand-chose, à moins d’être spécialiste de l’histoire de l’art russe. Je dois avouer que ce n’était pas mon cas, et j’ai pris plaisir à découvrir tout ça !

On remarque quand même des similitudes avec les grands courants européens. Et oui, à partir du 18e siècle, les Russes délaissent (enfin) leurs icônes et s’adonnent à l’art du portrait, des paysages, des fresques historiques…

Mention spéciale aux « Ambulants« , qui dépeignent alors la vie quotidienne russe avec réalisme en rejetant l’académisme. La Russie connut aussi l’éveil du « romantisme national », de l’Art nouveau, et à la fin du 19e siècle/début du 20e, ses propres impressionnistes…

Les icônes

C’est au rez-de-chaussée de la galerie Tretiakov que vous les trouverez. Même si vous en avez un peu marre des icônes qu’on voit partout dans les églises, ne faites pas l’impasse sur cette section !

Les icônes présentées sont très anciennes et proviennent de différents endroits de la Rus’ de Kiev (premier royaume russe). Vous pourrez notamment admirer des œuvres du célèbre Andreï Roublev, le maître des icônes du XIVe siècle !

Les œuvres du XVIIIe et du début du XIXe siècle

Montons ensuite à l’étage (oui, le parcours est un peu bizarre si on suit la chronologie…). Nous faisons alors un bond du Moyen-Âge au XVIIIe siècle ! Et oui, pendant des siècles, à part des icônes, pas grand-chose de neuf au pays des tsars…

Nous découvrons surtout des portraits, dont celui de Catherine II, et de très beaux peints par Borovikovski, telle que celui de Maria Loupoukhina.

J’ai pu admirer quelques grandes fresques historiques qui en mettent plein la vue ! On ne peut que remarquer L’apparition du Christ au peuple d’Alexandre Ivanov.

Viennent ensuite les paysages, plutôt jolis. Tout cela reste néanmoins très académique (ce n’est pas ce que j’ai préféré).

La seconde moitié du XIXe siècle : les Ambulants

Voilà la fin de l’académisme et le début de ce mouvement que j’ai beaucoup apprécié. Impossible de tout citer, mais nous retrouvons plusieurs toiles de Ivan Kramskoï, notamment son Inconnue et Vassili Perov, deux chefs de file du mouvement.

Le Mariage arrangé/Union mal assortie de Poukirev est saisissant de réalisme quand on regarde les personnages !

Mention spéciale aussi à Ivan Aïvazovski, peintre de la mer, (un petit air de Turner, non ?) et le paysagiste Ivan Chichkine avec son très romantique Matin dans la Pinède (jolis ours ! j’aime bien voir des animaux en peinture).

La fin du XIXe siècle : Vasnetsov, Sourikov et Repine

Encore une partie que j’ai bien aimée ! Commençons avec Viktor Vasnetsov. Ce peintre fut le chef de file du mouvement « néo-russe ». Ces tableaux relatant les contes et légendes sont restés très célèbres. Spot selfie par excellence, ils ont encore du succès !

Les Preux/Les chevaliers, a été reprise sur de nombreux objets décoratifs, boites laquées, etc. Vous l’avez peut-être même vu dans les boutiques de souvenirs ! J’avais pu me familiariser avec ses œuvres au musée Fabergé de Saint-Pétersbourg.

Mention spéciale ensuite à Vassili Verechtchaguine (ça c’est du nom !) avec son Apothéose de la guerre.

Vient ensuite Vassili Sourikov et ses superbes scènes historiques ! Et non, il ne s’agit pas de mon cousin russe ! 😉 Ses toiles (peu nombreuses) figurent parmi mes préférées.

Ilia Répine, un des plus célèbres peintre de l’époque, est également à l’honneur dans la salle suivante. Ne manquez pas Ivan le Terrible tue son fils, que je n’ai hélas pas pu prendre en photo tellement il y avait du monde devant.

L’Art nouveau russe

Les trois dernières grandes salles à l’étage de la galerie Tretiakov sont consacrées à ce courant, très présent en Russie.

C’est surtout Mikhail Vroubel qui est à l’honneur, avec ses grandes fresques décoratives. Son Démon assis est devenu un tableau emblématique de la période !

Le début du XXe siècle

Il n’y a plus qu’à prendre les escaliers pour retourner au rez-de-chaussée et poursuivre la visite. Il y avait étonnement moins de monde ici. Dommage car c’est franchement pas mal !

On retrouve les peintures « impressionnistes » russes, la peinture réaliste de plein air, avec notamment Isaac Levitan et son Automne doré.

D’autres œuvres tranchant radicalement avec le siècle précédent par le traitement des couleurs et des sujets.

On peut remarquer le changement progressif de style, c’est le début de l’art « moderne » et des avant-garde !

La collection s’arrête autour de 1910, il faudra ensuite voir la Nouvelle Galerie Tretiakov pour découvrir la suite !

Des sculptures jalonnent le parcours !

miniature de le statue de Pierre le Grand de Saint-Pétersbourg
miniature de le statue de Pierre le Grand de Saint-Pétersbourg
La salle du trésor

Après la salle des arts graphiques, nous découvrons la salle du trésor, où sont présentés des émaux, orfèvrerie, et autres précieux objets provenant surtout d’églises. Pas mal !

Église de Saint-Nicolas-à-Tolmachy

Cette petite église se situe dans l’enceinte du musée. Hélas elle n’est ouverte que de 12 h à 16 h (sauf lundi), et le passage s’effectue par l’extérieur.

Une fois nos affaires déposées au vestiaire, par une pluie battante, pas pratique ! On peut la voir de l’extérieur sans passer par le musée, mais pas y entrer.

Saint-Nicolas-de-Tolmachy dans la galerie Tretiakov Moscou

Voilà, la visite de la galerie Tretiakov est terminée, j’espère vous avoir donné envie de voir tout ça de vos propres yeux ! Pour ma part j’ai vraiment apprécié de découvrir ce beau musée.

La Nouvelle galerie Tretiakov de Krymsky Val

nouvelle galerie Tretiakov de Moscou

Pas envie de vous arrêter là ? Cela tombe bien, l’art russe continue bien sûr après 1910, et c’est dans ce bâtiment moderne (et sans charme…) que l’on retrouve les œuvres du XXe siècle.

Un bon complément à la première galerie, parfait pour avoir une bonne rétrospective complète de l’art russe !

Comment aller à la Nouvelle galerie Tretiakov ?

La Nouvelle galerie Tretiakov est située dans le « parc des statues déchues », ou « Muzeon Park », sur les bords de la Moskova. La station de métro la plus proche est Oktyabrskaya sur les lignes 5 et 6.

Vous pouvez aussi venir à pied depuis la cathédrale du Christ-Sauveur, la balade est plutôt agréable !

Horaires et tarifs de la Nouvelle galerie Tretiakov

Même chose que pour la Galerie de Lavroushinski.

Bon plan : entrée gratuite le mercredi pour la Nouvelle galerie Tretiakov (seulement pour la collection permanente).

Combien de temps pour visiter la Nouvelle galerie Tretiakov ?

La Nouvelle galerie Tretiakov est plus petite que l’ancienne, mais comptez quand même 1 h 30  à 2 h pour visiter tranquillement. Elle comporte une quarantaine de salles, hors fermeture pour travaux, etc.

Quand visiter la Nouvelle galerie Tretiakov ?

Elle est moins visitée que l’autre, nous y étions un mercredi, jour de gratuité donc, et n’avons pas subi la foule. Privilégiez tout de même une visite en semaine.

Sculpture contemporaine devant le bâtiment, hum, ça me rappelle quelqu’un !

Visite de la Nouvelle galerie Tretiakov : de Chagall au réalisme socialiste

Les collections permanentes de la Nouvelle galerie Tretiakov se déploient au 4e niveau par ordre chronologique. Lors de notre passage en septembre 2018 les dix premières salles étaient fermées, je n’ai donc pas pu voir les œuvres de Marc Chagall, que j’affectionne !

Pour être honnête, la visite de la Nouvelle galerie Tretiakov n’était pas forcément ma priorité (je voulais surtout voir la première).

Mais j’ai décidé de profiter de la gratuité du mercredi. Je ne l’ai pas regretté, j’ai finalement bien aimé, j’ai passé un très bon moment, et plusieurs œuvres m’ont tapé dans l’œil ! (pas trop fort quand même, ça fait mal 😉 )

Les avant-gardes de 1910 à 1920

Cette période fut faste pour la production artistique russe et on découvre de nombreux courants, tels que le cubisme, le néo-impressionnisme, le futurisme, les débuts de l’abstraction…

Impossible de ne pas citer Vassili Kandisky, Natalia Gontcharova, Malevitch, Filonov ou Exeter (oui, c’est bien un Russe).

J’ai aussi bien aimé Lentulov, et ses églises « déconstruites ». Période d’expérimentation donc, qui donc parfois des résultats détonants, selon les goûts de chacun !

L’art soviétique des années 1920-1930 : le réalisme socialiste

L’art se met ensuite au service de la Révolution, puis du pouvoir ! Idéalisme, glorification de l’homo sovieticus, ode à l’industrie et à la modernisation à marche forcée, sculptures étonnantes, tout y passe !

Finalement, j’ai bien aimé, je trouve cette période intéressante puis ça change un peu de ce qu’on voit ailleurs !

Les fans d’expositions les plus observateurs noteront que certaines œuvres rappellent quelque chose… et oui, elles sont venues au Grand Palais à Paris au printemps 2019 pour l’expo « Rouge » ! 😉

Les années 1930-1950

L’art continue à se mettre au service du pouvoir, mais on trouve également une section sur « l’art non-officiel » ou « libre », qui produit là encore des choses intéressantes.

Dur de tout décrire, cette section est vaste et offre des styles très différents. Je vous laisse admirer !

Les années 1950-1980

On poursuit donc la visite chronologiquement ! Là encore, les œuvres de la Nouvelle galerie Tretiakov sont diverses et variées.

La nouvelle avant-garde est représentée, avec de nombreuses toiles abstraites, mais pour être honnête ces dernières ne sont pas ce que j’ai préféré, je me suis plus attardée sur les tableaux figuratifs.

J’ai bien aimé les œuvres critiquant le système en place avec humour et ironie !

Avis de la souris sur la galerie Tretiakov

Selon moi, la galerie Tretiakov demeure le musée le plus incontournable à voir à Moscou, pour comprendre les Russes et leur histoire. Mais aussi pour découvrir cette culture finalement pas si connue chez nous.

Les deux galeries se complètent et offrent des collections riches et variées. Les amateurs d’art y trouveront leur bonheur ! En tout cas j’ai été ravie de mes visites et de mes découvertes !

La galerie Tretiakov ou le musée Russe de Saint-Pétersbourg ?

A choisir, j’ai préféré les œuvres présentées à la galerie Tretiakov qu’au Musée Russe de Saint-Pétersbourg (même si c’était pas mal non plus !) Je conseille donc plutôt la visite de la galerie Tretiakov si votre temps sur place le permet !

Voilà, ce programme de 3 jours à Moscou, bien rempli, s’arrête ici !

Visiter Moscou en 4 jours

Vous venez visiter Moscou en 4 jours et souhaitez savoir que faire d’autre ? Envie de découvrir des lieux insolites à Moscou, plus hors des sentiers battus ?

La souris est là pour vous guider ! 😉

Pour ces 4 jours à Moscou, je vous propose de poursuivre votre découverte au plus grand marché aux puces de Moscou, dans un cadre… unique en son genre !

Puis nous poursuivrons cette visite du Moscou insolite en plongeant dans l’univers soviétique au parc VDNKh ! C’est parti ! 😉

Visiter le Kremlin d’Izmaïlovo à Moscou

kremlin-izmailovo-moscou

Le Kremlin d’Izmaïlovo à Moscou abrite un célèbre marché aux puces et aux souvenirs pour touristes.

Ce lieu insolite est constitué d’un faux Kremlin. Il contient de nombreux stands, de petits musées, un palais en bois et une ancienne église en bois. Il est considéré comme un centre culturel russe.

Les Russes viennent également s’y marier : ce lieu insolite et un brin kitsch est une sorte de croisement (d)étonnant entre Disneyland, le marché aux puces de Saint-Ouen et… Las Vegas ! Si vous aimez l’originalité, venez découvrir ce lieu infiniment russe !

A côté, un joli parc avec un plan d’eau permet aux Moscovites de se mettre au vert, ce que j’ai également fait en passant ! Bon, suivez la guide au Kremlin et marché d’Izmaïlovo ! 😉

Comment aller au marché aux puces et au Kremlin d’Izmaïlovo à Moscou

Izmaïlovo se situe à quelques kilomètres à l’est du centre de Moscou. Il suffit d’emprunter la ligne 3 du métro jusqu’à la station Partizanskaya (Партизанская), en admirant au passage sa décoration et ses statues.

Plan du métro ici

Station Partizanskaya

En sortant, on aperçoit des petits stands tenus par des babouchkis. Et on fait face aux hôtels (Alpha, Beta, Gamma et l’hôtel Vega) bien massifs édifiés pour les Jeux olympiques de 1980. Oui, pas terrible, le « kremlin » détonne encore plus dans ce cadre ! 😮

Il suffit de longer les immeubles par la droite et on aperçoit alors immédiatement le Kremlin qu’on ne peut vraiment pas rater !

entrée du kremlin d'izmailovo

kremlin d'Izmailovo

Le « Kremlin » d’Izmaïlovo apparaît devant nous comme une forteresse sortie tout droit d’un conte de fées ! C’est bien l’architecture traditionnelle médiévale russe qui fut la source d’inspiration pour la création de ce lieu complètement déjanté !

Il fut d’ailleurs créé en 2003 à partir d’estampes et de dessins représentant la résidence des tsars dans le domaine (situé sur l’île en face) aux XVI et XVIIe siècles.

On y trouve aussi un petit musée de la marine. Et pour l’anecdote, c’est sur le lac que Pierre le Grand navigua pour la première fois !

Le tout lui donne un petit air de Disneyland vous ne trouvez pas ? 😉 Et quoi de plus logique pour une souris que d’aimer ce qui ressemble au royaume de Mickey ! J’ai pris le temps d’admirer les détails, je me suis prise au jeu ! Quelles couleurs !

Quand se rendre au Kremlin d’Izmaïlovo et son marché ?

matrioshka géante

Le marché d’Izmaïlovo est ouvert tous les jours, mais en semaine, de nombreux stands sont fermés. C’est surtout le samedi qu’il est le plus animé.

On y trouve tout le bric-à-brac pour touristes, des matriochkis bien sûr, mais aussi des t-shirts, objets censés être d’époque soviétique, etc.

Le week-end, un véritable marché aux puces prend place dans la partie supérieure du Kremlin d’Izmaïlovo, offrant pas mal d’artisanat.

Ce marché est moins cher que les boutiques du centre et vous permettra de faire de bonnes affaires… Enfin, si vous savez négocier !

Hélas, j’y étais un vendredi après-midi, les caprices de la météo m’incitant à privilégier un jour ensoleillé pour profiter du « paysage » et de ce véritable décor fantastique aux couleurs chatoyantes !

Intérieur du marché aux puces d’Izmaïlovo – le marché Vernissage

Allez c’est parti, allons faire un tour au marché d’Izmaïlovo !

Pour vous aider à vous repérer, n’hésitez pas à consulter le plan (pris en photo par mes soins).

Le complexe d’Izmaïlovo est divisé en deux parties distinctes :

  • Le marché aux puces et aux souvenirs
  • Le Kremlin à proprement parler, avec son église et palais en bois, les musées

chat

Nous avons bien sûr commencé par un petit tour du marché aux puces d’Izmaïlovo. Même si en tant que souris je n’aime pas trop les endroits où on trouve des puces, mais je m’égare… D’ailleurs, j’ai plutôt croisé un chat que des puces, pas mieux !

Comme expliqué plus haut ce n’était pas le jour le plus animé mais tous les stands de souvenirs étaient ouverts.

J’ai donc pu flâner à ma guise. Hélas ma valise étant trop petite, et mon porte-monnaie pas assez garni, je n’ai pas pu acheter tout ce qui m’avait tapé dans l’œil (c’est que j’aime bien les russeries moi !).

M. Souris a tout de même trouvé son bonheur avec des t-shirts à l’effigie du métro (chacun ses passions !) et de la ville de Moscou.

Dommage, pas de robes pour moi ! On aurait bien acheté des t-shirts arborant la figure de Lénine ou même de Staline, mais c’est un peu dur à porter, hum.

Dommage également, aucun stand d’antiquaires n’était ouvert ce jour… 🙁

N’hésitez pas à déambuler dans le marché d’Izmaïlovo et à grimper sur la galerie couverte pour mieux admirer la vue !

Il faudra de toute façon passer par là pour pénétrer dans la partie « Kremlin », qui est dénivelée. Bien sûr, il faut se prendre au jeu et garder à l’esprit que tout ça n’est qu’une reconstitution très « carton-pâte ».

Le Kremlin d’Izmaïlovo abrite également des hôtels, salles de réception ou de congrès (oui, les hommes d’affaires viennent ici aussi !) galeries d’art… Attention, lors de notre passage en septembre 2018 plusieurs bâtiments étaient en travaux.

A l’intérieur du Kremlin d’Izmaïlovo à Moscou

kremlin d'izmailovo église en bois

Finies les puces, place à la partie Kremlin ! Ce lieu est tout simplement bluffant !

Nous y pénétrons par une porte en bois et découvrons alors une très belle église en bois, (Saint-Nicolas), un palais (en bois également) et divers bâtiments colorés. Je crois n’avoir jamais vu un lieu aussi fantaisiste dans ma vie !

Pour l’anecdote, Saint-Nicolas est la reconstitution d’une précédente église se tenant sur ce lieu même. A l’époque des tsars, Izmaïlovo abritait des usines « expérimentales » et diverses fermes, tout en bois. Ce serait la plus haute église en bois de Russie…

Il y règne un air de Las Vegas. On sait qu’on est dans du fake mais on s’en amuse !

Le Kremlin abrite d’ailleurs un palais des mariages et nous avons pu assister à la séance photos des heureux époux (on évite de penser à leur futur divorce, la Russie détenant un des records en la matière, hum).

J’ai surtout été fascinée par l’église et le palais, à l’architecture très traditionnelle et qui semblaient presque authentique ! L’église est d’ailleurs consacrée, des messes y sont célébrées, ainsi que les cérémonies de mariage.

Le palais

Le palais abrite lui des salles de restaurants-buffets (à louer pour des événements) et un spa (non, on ne m’y laissera pas !). En grimpant sur la terrasse la vue est sublime sur le Kremlin !

Autres bâtiments du Kremlin d’Izmaïlovo

Les autres bâtiments abritent des petits musées, comme celui des contes russes (pour les enfants), de l’histoire de la vodka, du pain, ou du chocolat. Bon, entre-nous, ça fait un peu attrape-touristes, j’ai passé mon tour !

On retrouve aussi des ateliers créatifs, surtout pour les enfants. Les Moscovites aiment donc bien venir ici le week-end en famille.

Divers stands proposent boissons et nourriture. Cela tombe bien, j’avais un petit creux ! (oui, ça m’arrive souvent remarquez…)

Je me suis régalée d’une part de pirog (tourte russe) chèvre-épinards (cinq fruits et légumes par jour on a dit !) et de kvas, la boisson locale par excellence.

Bien sûr vous trouverez également des petits plaisirs sucrées, surtout des crêpes, la Russie étant l’autre pays de cette spécialité, avec la Bretagne. Bon, je ne vais pas vous mentir, ce n’est pas là que c’est le moins cher !

pirog et kvas

Voilà, il est temps de partir ! Je dois avouer que j’ai bien aimé ma petite escapade dans ce vrai-faux Kremlin. J’avais eu l’occasion d’en voir des photos avant mon voyage et c’est vraiment un endroit que j’étais curieuse de voir ! J’aime bien les choses un peu décalées ! 😉

Avis de la souris sur Izmaïlovo

J’ai tout de même du mal à avoir un avis tranché : l’architecture traditionnelle est bien imitée, c’est joli, mais ça fait quand même bien kitsch…

Bon, cela reste dans l’esprit russe, qui n’ont pas forcément les mêmes goûts que nous. Et c’est sympa à voir si on a un peu de temps à Moscou. Bien sûr, ceux qui veulent repartir avec des souvenirs typiques y trouveront leur bonheur.

En sortant, j’ai remarqué les limousines garées devant. Très Vegas en effet !

limousines

Domaine d’Izmaïlovo

Ne partez encore ! Avant d’abriter cet étranger Kremlin, Izmaïlovo était avant tout un domaine tsariste. Des palais royaux se trouvaient sur l’île au milieu du lac artificiel.

Hélas il n’en reste plus rien aujourd’hui, à part la cathédrale de l’Intercession-de-la-Vierge (je ne compte plus les églises orthodoxes qui portent ce nom…) transformée en musée.

On peut aussi encore voir les remparts et ses portes, dont une était réservée au tsar et à sa suite.

Ici le plan détaillé de l’île et ses bâtiments

Mais le parc et cette île est avant tout un lieu de balade pour les Moscovites du coin ! J’en ai donc profité pour me mettre un peu au vert avant de retourner dans le bouillonnant centre de Moscou.

Depuis les rives de l’île, j’ai pu admirer la très belle vue sur le Kremlin, dont on saisit mieux l’ampleur. Quelle vision féerique, vous ne trouvez pas ? On croirait presque à l’authenticité du lieu !

Kremlin d'Izmailovo vu du lac

Bon, la vue sur les immeubles modernes en face est beaucoup moins enchanteresse, mais qu’importe, le contraste est intéressant. La balade dans le parc d’Izmaïlovo et sur l’île fut plutôt agréable.

Et vous, qu’en pensez-vous ? 😉

Découvrez un autre étonnant palais en bois dans le parc de Kolomenskoye

Ou découvrez pas loin le domaine de Tsaritsyno, avec son château et son immense parc

Visiter le parc VDNKh à Moscou (Centre panrusse des expositions) : un héritage soviétique

fontaine de l'amitié entre les nations dans le parc du VDNKh

Le parc du VDNKh à Moscou (ВДНХ en russe, et prononcé V-D-N-rat !), aussi appelé Centre panrusse des expositions, est une curiosité à voir !

Créé en 1939 sur ordre de Staline, il était dédié aux expositions agricoles de l’époque.

Il fut transformé vingt ans plus tard en un lieu consacré à la gloire des réalisations économiques, scientifiques et technologiques de l’URSS.

A l’entrée, se trouve le célèbre musée des Cosmonautes de Moscou !

Comment aller au parc VDNKh, que voir, les alentours, suivez-moi pour une visite en photos ! 😉

Comment aller au parc du VDNKh à Moscou

Plan du VDNKh et son quartier

Aller au parc VDNKh en métro

Le parc VDNKh est situé au nord-est du centre de Moscou, un peu loin à pied ! Le plus simple est de prendre la ligne 6 du métro et de descendre à la station VDNKh (ВДНХ). Facile ! La station est d’ailleurs pas mal.

Plan du métro en haute résolution

Le parc VDNKh en monorail

monorail de Moscou

Il est également possible de rejoindre le parc VDNKh en monorail.

Selon où vous vous trouvez en ville, vous pouvez alors prendre la ligne 9 du métro et changer à la station Timiryazevskaya (Тимирязевская) pour le monorail, jusqu’au terminus.

Le monorail n’est pas très rapide, en fait il est même assez lent ! Mais la voie étant édifiée en viaduc, cela permet d’admirer la vue sur la ville.

Certes, les quartiers traversés ne sont pas les plus beaux, mais au moins c’est plus typique ! 😉

On aperçoit la tour Ostankino et le parc du même nom avec sa belle église.

Arrivée en monorail

L’arrivée, au-dessus de l’entrée du parc VDNKh, vaut le coup d’œil !

On obtient une belle vue sur l’entrée en arc de triomphe.

entrée du parc vdnkh

Apparaissent alors de l’autre côté l’hôtel Cosmos et le monument aux Conquérants de l’espace.

hotel cosmos et monument aux conquérants de l'espace

Plus loin, on aperçoit de dos le monument de l’Ouvrier et la Kolkhozienne. Tout un symbole !

monument ouvrier kolkhozienne

Infos pratiques du parc VDNKh à Moscou

Le parc du VDNKh à Moscou est ouvert toute la journée et ne ferme pas (pas de grilles à l’entrée), vous pouvez donc y aller quand bon vous semble !

L’entrée du parc VDNKh est gratuite, mais certaines attractions peuvent être payantes, comme le musée interactif d’histoire de Russie ou certains pavillons.

Rendez-vous sur le site officiel pour un plan complet du site du Centre panrusse des expositions (en anglais).

L’Ouvrier et la Kolkhozienne

monument ouvrier et kolkhozienne de nuit

Cette célèbre sculpture monumentale haute de 25 m est l’œuvre de Vera Ignatievna Moukhina, considérée comme une des plus grandes sculptrices de l’ère soviétique.

La statue de L’Ouvrier et la Kolkhozienne trôna d’abord à Paris sur le pavillon de l’URSS lors de l’Exposition Universelle de 1937.

Elle fut ensuite transférée à Moscou. La statue d’origine ayant été endommagée durant le transport, une réplique est installée en 1939.

Pour la petite histoire, les bas-reliefs du monument à Paris ont été offerts aux métallos de la CGT à l’issue de l’exposition.

Ils ont été installés dans leur parc de loisirs du château de Baillet-en-France, dans le Val-d’Oise, à l’orée de la forêt de L’Isle-Adam.

Détruits en plusieurs fragments par la jeunesse pétainiste en 1940, les bas-reliefs n’ont été retrouvés qu’en 2004, dans la glacière du parc ! Ils sont aujourd’hui exposés au musée archéologique de Gury-en-Vexin, à 50 km au nord-ouest de Paris. 😉

La statue de L’Ouvrier et la Kolkhozienne est un véritable emblème du « réalisme socialiste ». Elle représente les deux branches les plus importantes de la société soviétique : l’agriculture et l’industrie.

Bien sûr, on y retrouve la faucille et le marteau. Le ton est donné, tous les symboles de l’URSS sont là !

Monument aux Conquérants de l’espace

Avançons un peu ! Nous retrouvons le massif hôtel Cosmos, que M. Souris connait bien pour y avoir logé en 1985, quand il était un jeune souriceau en voyage dans les terres « hostiles » communistes, hum.

C’est surtout le monument aux Conquérants de l’espace qui attire notre attention ! Il fut érigé en 1964 et mesure 110 m de haut !

Et oui, ils ne faisaient pas les choses à moitié à l’époque ! Sa forme de fusée ne laisse pas de doute quant à ce qu’elle célèbre. J’ai bien aimé !

monument aux conquérants de l'espace à moscou

Sur son piédestal figurent les personnages ayant participé au programme spatial soviétique. Bel hommage je trouve. Le tout guidé par la figure de Lénine, hum.

piédestal du monument aux conquérants de l'espace

Musée des Cosmonautes, ou musée mémorial de l’astronautique

musée des cosmonautes à Moscou

Ouvert en 1981, il est situé sous le socle du monument ! Il retrace l’évolution de la conquête spatiale et présente divers objets, éléments de station spatiale et fusée, etc.

Hélas, je suis arrivée trop tard pour le visiter, et les autres jours il était fermé pour travaux ! Grrr…

Horaires et tarif du musée des Cosmonautes

Le musée des Cosmonautes est ouvert touts les jours sauf lundi (sauf l’été) de 10 h à 19 h  et jusqu’à 21 h le jeudi et le samedi.

Attention à la version anglaise du site officiel qui n’est pas toujours à jour et indique en haut de la page que le musée est ouvert le lundi… et affirme le contraire en bas !

Le prix du billet en 2020 est de 300 roubles, soit environ 4€.

Le musée est gratuit le 3e dimanche du mois, comme de nombreux musées dans la ville. Mais attention à la foule !

Visite du parc du VDNKh à Moscou

parc du VDNKh première allée

Allons enfin visiter ce parc ! Il s’agit surtout d’une esplanade divisée en trois parties, sur laquelle on retrouve plusieurs bâtiments.

Avec ses 160 hectares, le parc VDNKh n’est pas tout petit ! Nous sommes arrivés un peu avant la tombée du jour. Ambiance et luminosité spéciales donc…

Nous avons attendu qu’il fasse nuit et que certains monuments, dont les fontaines, s’illuminent. Pas mal !

En revanche, vu la taille du parc, nous ne l’avons pas parcouru en entier et nous sommes contentés des trois allées principales.

A cette heure-là, il y avait beaucoup de monde, surtout des Russes en balade. Nous avons remarqué que les Moscovites aiment bien se balader dès qu’ils en ont l’occasion. Comme je les comprends !

Et dénué de circulation automobile, le lieu est vraiment propice à la promenade.

Arc de triomphe du parc VDNKh et la première allée

arc de triomphe

Nous sommes accueillis par l’entrée principale du parc VDNKh, représentant un arc de triomphe. Le ton est donné !

Il est surmonté par une groupe sculpté représentant un conducteur de tracteur et une kolkhozienne (oui, encore !)

Nous pénétrons enfin dans le parc VDNKh à proprement parler ! Fermant cette perspective, le pavillon central fut complètement inspiré de l’architecture néo-classique.

Personnellement, cela me rappelle surtout l’Amirauté de Saint-Pétersbourg, vous ne trouvez pas ? 😉

Juste devant, nous sommes accueillis par la statue de Lénine. Il est vraiment présent partout !

Allée centrale du parc VDNKh et les pavillons de l’exposition panrusse

allée centrale du vdnkh

La fontaine de l’Amitié entre les peuples

Ma partie préférée du parc VDNKh ! La fontaine monumentale de l’Amitié entre les peuples est clairement devenue un spot photo (les Russes adorent se prendre en photo !), et je me suis prêtée au jeu !

Les sculptures représentent des kolkhozienne des différentes républiques socialistes de l’URSS, symbole d’abondance. Hum, ironique quand on connait les périodes de famines que traversait le pays…

fontaine de l'amitié entre les peuplesfontaine de l'amitié entre les peuples de nuit

Les pavillons du parc VDNKh

pavillon

C’est sur cette allée que se trouvent les différents pavillons du parc VDNKh. A l’époque soviétique, chaque pays possédait son propre pavillon, souvent inspiré de leur architecture traditionnelle.

Je les ai vraiment trouvés très beaux ! On se retrouve au milieu d’architectures différentes, c’est plutôt agréable.

Pour l’anecdote, le Centre devant être temporaire, les bâtiments furent construits avec des matériaux peu nobles et n’étaient pas faits pour durer dans le temps ! Ils ont dû être restaurés maintes fois par la suite, et consolidés.

Du temporaire qui dure en somme… pour le plaisir de mes yeux, et j’espère, des vôtres ! 😉

A partir de 1991 (la fin de l’URSS, au cas où…), plusieurs pavillons furent repris par des entreprises privées.

Aujourd’hui, certains venaient tout juste d’être restaurés pendant que d’autres se trouvaient encore défigurés par de vilains échafaudages ! Je ne suis entrée dans aucun d’eux, et beaucoup étaient fermés à cette heure-ci.

Le pavillon de l’Ukraine et la fontaine « Fleur de pierre »

pavillon de l'Ukraine et la fontaine fleur de pierre devant

C’est la pavillon de l’Ukraine qui ferme la perspective. Je l’ai trouvé très beau, avec son architecture plutôt Art nouveau, ses vitraux, sculptures…

Au milieu de l’allée, la fontaine « Fleur de pierre » en met également plein la vue, surtout de nuit, bien éclairée ! Décidément, que de jolies fontaines dans le parc du VDNKh !

La place de l’industrie

Le pavillon Cosmos et la fusée Vostok

place de l'industrie

Pour finir, allons voir ce qui se cache derrière ! Nous arrivons donc dans la troisième partie de l’esplanade du parc VDNKh.

Nous y retrouvons le pavillon Cosmos, à l’allure plutôt particulière (le dôme éclairé m’a évoqué un presse-orange, hum).

Devant, trônent un modèle de la fameuse fusée « Vostok » (qui signifie « est » en russe) et de l’avion Yak 42. A l’époque de la construction du site, c’est une statue de Staline qui se trouvait là !

On trouve aussi ici le musée interactif d’histoire russe et le musée des illusions.

Plus loin, vous pourrez également visiter le « Moskvarium« , l’aquarium de Moscou. De quoi passer de bons moments en famille le cas échéant ! 😉

pavillon cosmos de nuit

vue sur la tour ostankino et une sculpture
vue sur la tour Ostankino

Voilà, nous avons alors profité encore un peu des lieu pour nous mettre dans une ambiance typiquement moscovite ! Il y avait vraiment foule. Il faut dire que pour mi-septembre, le temps était particulièrement doux, de quoi donner envie de flâner !

Nous avons fini la soirée par un dîner chez Varenichnaya, la chaîne moscovite de cuisine typique russo-ukrainienne.

Si nous avions déjà testé cette chaîne dans le centre-ville, ici nous découvrons un intérieur décoré dans le thème de l’astronautique ! Plutôt sympa donc ! 😉

restaurant varenichnaya

Une dernière photo de nuit du parc VDNKh pour la route !

parc vdnkh de nuit

Avis de la souris sur le parc VDNKh à Moscou

Le parc du VDNKh est vraiment quelque chose que je voulais voir lors de ce second séjour à Moscou. Le lieu est plutôt original.

Plus qu’un simple héritage de l’époque soviétique, on y retrouve une architecture étonnante et agréable, et un authentique lieu de la vie moscovite, bien loin du Kremlin envahi de touristes (même si bien sûr il y a aussi des touristes au VDNKh !)

Un peu déçue d’abord d’arriver à la tombée du jour, j’ai finalement apprécié cet éclairage particulier et l’ambiance qui régnait ici. C’est décidé, la prochaine fois, j’y retourne et j’arpente le reste du parc ! 😉

J’espère que cet article vous a plu, si c’est le cas, n’hésitez à pas à lui mettre une note et à me laisser un petit commentaire ! 😉

Pour tous les autres aspects relatifs à la ville (comment y aller, meilleure période, etc), n’oubliez pas d’aller voir mon article principal sur Moscou :

Découvrez tout ce qu’il y a à voir à Moscou et comment organiser votre voyage

Enfin, pour se déplacer à Moscou, cet article vous liste les plus belles stations à visiter, et tous les détails pratiques pour emprunter le métro ! 🙂

Les plus belles stations du métro de Moscou à visiter

Ou découvrez les plus belles églises et monastères de Moscou avec la souris

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Visiter Rostov le Grand : le plus beau Kremlin de l’Anneau d’Or

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5 thoughts on “Que visiter, que faire à Moscou en 3 jours ou 4 jours”

  1. La pollution lumineuse est géante à Moscou et la surabondance de la lumière là-bas est assez désagréable. Moscou doit faire quelque chose avec ce problème, sinon la ville va perdre son attirance touristique à cause de cela.

    1. Bonjour,

      la pollution lumineuse est un réel problème d’ordre environnemental. Mais je doute sérieusement qu’il impacte le tourisme à Moscou ! 😉

  2. Merci la souris globe trotteuse. On s’est régalé dans la rue Varvaka, et moi aussi émotionnellement devant les églises à bulbes. Spassiba

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