Que voir en forêt domaniale de Montmorency ? Quels sont les meilleurs itinéraires de balades, les plus beaux sentiers de randonnée en forêt de Montmorency ?
La forêt de Montmorency se situe à environ 20 km au nord de Paris, dans le département du Val-d’Oise.
Elle occupe une surface de 2200 hectares, sur une assez vaste colline (8 X 4 km), constituant la plus grande réserve de gypse d’Europe !
Avec 3 à 5 millions de visiteurs par an, elle est la plus visitée du Val-d’Oise !
Elle est également la 5e forêt la plus visitée d’Île-de-France, par sa proximité de Paris et ses sites très vallonnés, favorables au VTT.
Y a-t-il une piste cyclable en forêt de Montmorency ? Où se trouvent les accès et parkings ? Quelles sont les meilleures activités en forêt de Montmorency ?
La souris qui connaît très bien les lieux vous explique tout ! 😉
Table of Contents
Carte de la forêt de Montmorency
Pour un plan très détaillé de la forêt de Montmorency, comme de toute la France, je vous suggère d’en imprimer un sur le Geoportail, site de l’Institut géographique national. Sélectionnez la carte topographique IGN.
Il vous suffit alors de choisir le coin de votre balade, avec tous les sentiers pédestres et numéros de parcelles forestières indiqués pour ne pas vous perdre !
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Comment se rendre en forêt de Montmorency de Paris
Aller en forêt de Montmorency en voiture
Selon le point de départ, les principaux accès à la forêt de Montmorency sont par l’A 15 puis l’A 115 côté ouest, soit par l’ancienne N 1 côté est.
- Depuis l’A 15, prenez la N 170, direction Montmorency, puis suivez Eaubonne puis Montlignon, que vous traversez entièrement. Vous atteindrez le parking du château de la Chasse, juste à l’entrée de la route dans la forêt.
- Sinon, A 115, sortie Saint-Leu-la-Forêt, puis suivre Saint-Leu centre, et enfin grimpez dans la forêt par la route de Chauvry. Plusieurs parkings se situent le long de la route.
- On peut aussi aisément rejoindre la forêt de Montmorency depuis la Francilienne ou N 104 (sortie 89).
Aller en forêt de Montmorency en train de Paris
Il n’est pas compliqué de rejoindre la forêt de Montmorency depuis Paris en train, si vous êtes ensuite assez bon marcheur (attention, ça grimpe !) Voici le plus simple !
Allez en gare de Paris-Nord, et prenez un train de la ligne H du Transilien, en direction de Valmondois ou Persan-Beaumont (par Ermont, pas par Montsoult !).
Descendez en gare de Vaucelles. Comptez 30 mn de trajet, et un train toutes les 30 mn en journée et le weekend.
Traversez les voies (passage à niveau), suivez la rue de Vaucelles, puis toujours tout droit, la rue de la Tuyolle (panneaux indiquant l’hôpital du parc).
Au bout devant le parc de l’hôpital (que je vous recommande… le joli parc, pas l’hôpital !), à droite ou à gauche, au choix !
En montant progressivement, vous atteindrez la lisière de la forêt de Montmorency en moins de 10 mn (oui ça grimpe, mais pas trop durement !)
Vous pouvez également descendre à Saint-Leu-la-Forêt, ou Taverny, la gare qui précède et celle qui suit, sur la même ligne.
Elles ont un joli bâtiment des voyageurs de style néo-normand ! Mais la pente pour atteindre la forêt est un poil plus raide…
Petite histoire de la forêt de Montmorency
La forêt de Montmorency est une ancienne forêt de chasse royale, où plusieurs rois sont venus séjourner, tels Jean le Bon, Charles V et Louis XI.
Elle doit son nom à la famille du même nom, de laquelle fut issue le célèbre connétable Anne de Montmorency.
En 1762, le philosophe Jean-Jacques Rousseau s’installe à l’Ermitage, à Montmorency, invité par Madame d’Epinay. « La forêt de Montmorency, qui était presqu’à ma porte serait désormais mon cabinet de travail. »
Durant la Révolution française, le botaniste Louis-Augustin Bosc d’Antic trouve refuge dans la forêt, avec les Roland et d’autres victimes de la Terreur. Il y est enterré avec ses proches.
Longtemps morcelée entre divers propriétaires, largement surexploitée, la forêt a été progressivement acquise par L’État de 1933 à 1980, pour devenir la forêt domaniale de Montmorency que nous connaissons.
La partie la plus intéressante du massif se situe à l’ouest, entre la D 909 (route d’Eaubonne à Moisselles) et Taverny.
La partie est, dans le triangle Montmorency-Montlignon-Domont, est émiettée et présente globalement moins de points d’intérêt.
La forêt de Montmorency de nos jours
En 2024, la forêt de Montmorency est peuplée à 74 % de châtaigniers (contre 4 % de la surface boisée en France). On y trouve également des chênes rouvres dit sessiles (12 %) et quelques bouleaux et résineux.
Elle est traitée en taillis et taillis sous futaie, d’une qualité assez médiocre, ce qui en fait un massif plutôt touffu ! Près des deux-tiers du massif sont constitués de taillis de châtaigniers.
Depuis quarante ans, l’Office national des forêts (ONF) transforme très progressivement la forêt en futaie, plus propice à la promenade, en diversifiant les essences.
La forêt de Montmorency, particulièrement vallonnée, et aux bas fonds très humide, présente beaucoup de fougères, dont la belle osmonde royale, une espèce rare protégée.
Elle compte une faune assez abondante, avec bon nombre de chevreuils, de sangliers, de blaireaux et de renards.
Mais, si on les apercevait assez facilement durant le confinement, ce n’est pas le cas d’habitude, ces animaux sont craintifs et bien cachés !
Hélas depuis 2012, la forêt de Montmorency est ravagée par la maladie de l’encre ! Ce micro-organisme parasite s’attaque tout particulièrement aux châtaigniers. Il est en train de tuer les arbres et de dévaster la forêt.
Déjà 200 hectares ont été abattus sur les 2200 que compte le massif. En tout, 500 hectares sont déjà atteints, soit près d’un quart du massif !
Depuis 2018, la forêt est classée en crise sanitaire (décidément !). Ces abattages font localement scandale, mais semblent bien inévitables (on voit les arbres dépérir à vue d’œil).
Il n’existe aucun traitement efficace contre cette maladie… Les arbres abattus sont remplacés par des essences plus diversifiées et résistantes : chênes, merisiers, sorbiers…
Château de la Chasse et ses étangs
Le château de la Chasse et ses étangs est, de loin, la partie la plus visitée de la forêt de Montmorency. Ce château médiéval a été en partie détruit en 1728 sur ordre du petit fils du Grand Condé.
Mais devant la difficulté de la tâche, les démolisseurs se sont arrêtés et ont laissé de curieuses tours tronquées en biais et couvertes de tuiles !
Contrairement aux apparences, il ne tirerait pas son nom de la chasse aux animaux, mais du… châtaignier ! (castanea en latin)
La forêt de Montmorency est en effet une des plus grandes châtaigneraies d’Île-de-France… Hélas, la maladie de l’encre y fait des ravages !
Le château ne se visite qu’en de rares occasions, comme les journées du patrimoine : c’est en effet une maison forestière de l’ONF ! En revanche, nombreux sont les promeneurs à faire le tour du site, et des étangs, peuplés de canards et poules d’eau.
Pour ma part, j’aime bien en faire le tour et profiter du cadre pour respirer de l’air pur et avoir mon quota de marche !
Fontaine Sainte-Radegonde
A quelques centaines de mètres, en poursuivant après le château, on découvre la fontaine Sainte-Radegonde. Cette source alimente les étangs de la Chasse, et plus loin, le lac d’Enghien.
Elle doit son nom à Radegonde de Poitiers, qui fut reine des Francs avant de s’enfuir pour devenir religieuse ! Mais ne prouve qu’elle soit venue ici…
Cimetière de Bosc
Le cimetière de Bosc se situe en s’enfonçant dans la forêt de Montmorency, après le château de la Chasse, par un chemin allant vers l’ouest. Il n’est pas facile à dénicher, mais vous le trouverez en suivant le « chemin du philosophe » (voir plus bas).
Ce minuscule cimetière ombragé et sauvage rassemble les tombes de Louis-Augustin Bosc d’Antic, botaniste proche des Girondins durant la Révolution française, et de ses descendants.
Étonnant de trouver ça là !
Tour du Plumet
Cette tour d’allure médiévale date de 1863. Elle servait alors de rendez-vous de chasse en forêt de Montmorency.
Tombant en ruine, la tour du Plumet a été restaurée en 2000 par… l’opérateur télécom Orange, pour y installer une antenne-relais !
L’étang Marie
Bien plus petit que l’étang de la Chasse, plus ombragé aussi, l’étang Marie est peuplé de canards. Cet étang est aisément accessible car situé proche de la route des Parquets (parking à deux pas).
Il s’agit en réalité de deux petits étangs, le plus petit possédant un îlot en son milieu.
L’étang Godard et le rond-point du camp de César
Au-dessus de Taverny, tout à l’ouest de la forêt de Montmorency, se trouve l’étang Godard.
Il porte le nom du compositeur Benjamin Godard, fils du maire de la ville de 1855 à 1859, et se situe au sommet du plateau dominant la vallée de Montmorency.
Mais comment est-il alimenté alors ? Et bien… par la nappe phréatique ! Son niveau varie donc fortement selon les précipitations du moment…
Les couleurs sont encore plus belles à l’automne !
On y voit souvent trois canards qui se promènent sur l’eau ! Enfin, quand ils veulent bien se montrer. Pour info, une des anciennes spécialités locales est le canard aux griottes de Montmorency, hum !
Une belle et large allée y mène depuis la route de Saint-Leu à Chauvry (parking au carrefour des quatre cèdres), en faisant un lieu très fréquenté les weekends. On y trouve notamment quelques tables de pique-nique.
En poursuivant vers l’ouest après l’étang, on atteint une curieuse levée de terre, le « camp de César« . Il s’agit probablement des vestiges d’un oppidum gaulois érigé par les Parisii (ville fortifiée).
Les barbelés dans la forêt de Montmorency vous séparent de la base aérienne de Taverny. Celle-ci, largement située en sous-sol, abritait encore récemment le QG de la force nucléaire stratégique française !
A proximité, un peu en contrebas sur le boulevard du Midi, le pont du diable se trouve proche de la lisière, à Taverny.
Il fut construit au XIXe siècle pour créer un boulevard desservant un nouveau lotissement… qui ne fut jamais réalisé ! D’où sans doute son curieux surnom…
Tourbière de la Cailleuse
La tourbière de la Cailleuse se situe dans le bas fond arrosé par le ru de Montubois, à l’ouest du massif.
Cette zone humide a fait l’objet d’un inventaire écologique. Elle possède de nombreuses espèces de coléoptères et lépidoptères remarquables.
Bien plus sauvage que le reste de la forêt de Montmorency, il y fait aussi en moyenne 3°C de moins ! De quoi se rafraîchir l’été à l’abri de ses sous-bois !
Plus éloignée des parkings et axes majeurs, accessible aux randonneurs avec un certain dénivelé, on y est aussi plus tranquille finalement. Je n’y ai pas croisé un chat ! (et tant mieux, hum)
A deux pas, près du carrefour des Six Routes, on peut remarquer un polissoir en grès, exploité durant le Néolithique pour affuter les lames !
Vous trouverez plein d’explications sur cette période dans la région au musée de Préhistoire d’Île-de-France à Nemours ! (que je vous présente en images)
Les sapins brûlés : une butte de sable
A deux pas, la butte des sapins brûlés est une zone sableuse, située à proximité immédiate de la route de Saint-Leu à Chauvry.
On trouve un parking à proximité. C’est un des points culminants de la forêt de Montmorency.
Plutôt original car cela ne ressemble pas au reste de la forêt !
La mystérieuse cheminée qui fume
Le long d’un sentier, parallèle à la route de Saint-Leu à Chauvry, dans la parcelle 123 de la forêt de Montmorency, on peut remarquer une mystérieuse cheminée, entourée d’une clôture, qui fume à certaines heures !
Mais qu’est-ce là ? Serait-ce un fumoir à fromage exploité par des souris ? (miam !) 🙂
Et bien non, hélas ! En réalité, la forêt de Montmorency constitue la plus grande réserve de gypse d’Europe (et oui !)
Le plâtre que vous achetez vient peut-être de là… Ce sont les Romains qui avaient découvert que le gypse chauffé se transformait en plâtre, utile à la construction.
Le sous-sol de la forêt de Montmorency est toujours exploité, et creusé de multitudes de galeries parcourues par des camions ! Une route privée, la plus longue de France, y donne accès depuis un rond-point à Baillet-en-France (sortie 89 de la Francilienne).
La cheminée sert donc de point de ventilation aux galeries… 😉
Vierge noire de la forêt de Montmorency
Dans la partie Est de la forêt de Montmorency, au-dessus de Montlignon, une étonnante statue de la Vierge apparaît au détour du chemin des pèlerins !
Elle fut installée là en 1901, sur les hauteurs dominant le château Larive, et constituait un élément du parc du château à cette époque.
Le rachat de la parcelle par l’État en 1972 l’a intégrée à la forêt domaniale de Montmorency. Contrairement à son nom, d’origine inconnue, elle n’est d’ailleurs pas noire !
La statue de la « Vierge noire » se situe dans la parcelle 210, accès par la route de la Croix-Blanche, ou en contournant par l’ouest le fort de Montlignon.
Si ça canarde dans le coin (!), rassurez-vous ! Le fort de Montlignon accueille les séances d’entrainement au tir du RAID !
Espace naturel régional du plateau d’Andilly
On sort un peu de la forêt de Montmorency pour découvrir l’espace naturel régional du plateau d’Andilly.
Cet espace de 92 hectares, situé entre la forêt, le fort de Montlignon et la route de la Croix-Blanche, a été nettoyé et réaménagé par l’agence des espaces verts d’Île-de-France.
Les terrains vagues ont laissé la place à un verger de pommiers, de poiriers et de cerisiers. L’espace est entretenu par des animaux en écopâturage, avec par exemple des brebis solognotes ou des vaches.
Au centre, un parc de 20 hectares en accès libre offre un belvédère perché à 200 mètres de hauteur sur une colline artificielle !
Il permet d’admirer la forêt, mais aussi les tours de La Défense, la vallée de Montmorency, la plaine de France et même au-delà jusqu’aux hauteurs de la forêt de Carnelle, au pied de l’impressionnante tour hertzienne d’Andilly !
C’est finalement un des rares espaces ouverts de la forêt de Montmorency. Il offre un horizon dégagé et permet de profiter du soleil (quad il y en a !) durant l’hiver par exemple.
Est de la forêt de Montmorency : autour du fort de Domont
L’extrême Est de la forêt, entre Domont et Montmorency présente globalement moins d’intérêt. Cette partie est de plus très atteinte par la maladie de l’encre et fait hélas l’objet de coupes rases de grande ampleur !
On peut toutefois y découvrir le fort de Domont (de l’extérieur) et l’ancienne batterie de Blémur (parking embranché sur la D 123 vers Piscop).
Un peu plus bas, la route du Prieuré permet de rejoindre, en la suivant jusqu’au bout, le fort de Montmorency et la mare aux Champeaux.
Le sentier suivant le ruisseau du Fond des Aulnes offre une jolie promenade, avec le glouglou de l’eau. C’est une randonnée pédestre facilement accessible depuis le haut de Montmorency.
Vers l’Est, la forêt domine les vergers de Saint-Brice, offrant une sympathique promenade. Le balisage du GR 655 permet de rejoindre la forêt régionale d’Écouen et la gare d’Écouen – Ézanville (ligne H).
Pistes cyclables et vélo en forêt de Montmorency
La D 909, route d’Eaubonne à Moisselles, coupe en deux le massif.
Une piste cyclable la longe du parking du château de la chasse à la bifurcation de la route des Fusillés, vers Domont. C’est bien, surtout vu le trafic sur cet axe, mais un peu court…
Il n’existe pas à proprement parler d’autres pistes cyclables en forêt de Montmorency. Mais deux axes revêtus sont des itinéraires réservés aux piétons et cyclistes, avec un profil assez facile :
- la route du faîte (de la D 192 à la D 909)
- la route des Parquets (partiellement)
Attention aux promeneurs ! 😉
Sentiers de randonnée en forêt de Montmorency
De nombreux sentiers de randonnée sillonnent le massif de Montmorency. Un chemin GR de pays (ceinture d’Île de France) traverse le massif d’est en ouest.
La forêt de Montmorency offre également deux parcours de balade thématique : le sentier des lisières et le chemin du philosophe.
Vous pouvez juste suivre les balises, mais je vous conseille absolument d’imprimer une carte IGN détaillée de votre balade (voir plus haut).
Pour des randonnées régulières dans la forêt de Montmorency, et ses deux voisines du Val-d’Oise, L’Isle-Adam et Carnelle, procurez-vous la carte TOP 25 2313 OT de l’IGN.
Elle détaille au 1/25.000e les nombreux sentiers, avec leur dénivellation, souvent forte.
Le sentier des lisières en forêt de Montmorency
Le sentier des lisières (document PDF) fait le tour de la forêt de Montmorency, en traversant 17 communes. Il atteint près de 30 kilomètres ! Il invite à découvrir les villes et villages situés en lisière de la forêt de Montmorency.
Autant dire que rares sont les promeneurs qui le parcourent d’une traite. Il est possible de le parcourir par tronçons en reliant plusieurs gares.
Le chemin du philosophe
Un parcours a été balisé en forêt de Montmorency au départ du château de la Chasse, le « chemin du philosophe ».
Ce circuit de balade amène à méditer sur l’existence et l’environnement. Il passe par la fontaine Sainte-Radegonde et le cimetière de Bosc.
La « forêt augmentée » : une balade insolite !
Une application mobile, « la forêt augmentée », a été créée afin d’être guidé par votre smartphone !
Un parcours, d’environ une heure, explique les arbres, l’histoire de la forêt de Montmorency, avec musique et poèmes. Il rappelle les balades du philosophe Jean-Jacques Rousseau au XVIIIe siècle.
Appli gratuite, à télécharger sur Ios, ou Androïd, plutôt avant la balade que dans la forêt, parfois sans réseau ! Départ au parking du château de la Chasse.
Où ramasser des châtaignes en forêt de Montmorency ?
La forêt de Montmorency est peuplée à 74 % par des châtaigniers !
Avec la forêt de Marly (Yvelines), c’est un record qui vous offrira de nombreux spots de ramassage de châtaignes ! En octobre et novembre, il n’est pas rare de croiser des promeneurs dotés de sacs dans les mains !
Vu l’importance des châtaigniers dans cette forêt, plus de 1500 hectares, il n’y a pas vraiment de spot idéal, de nombreux lieux vous offriront des châtaignes en abondance.
Repérez déjà simplement les arbres : sachez reconnaître un châtaignier ! Sous un chêne, vous ne trouverez que des glands (comme au gouvernement me souffle-t-on). 😉
Ensuite évitez la proximité des lieux les plus fréquentés du massif : autour du château de la Chasse, du parking des Quatre-Cèdres ou de l’étang Godard, les châtaigniers sont nombreux. Mais à moins d’être matinal, vous ne serez pas les premiers à passer !
Enfoncez vous dans la forêt de Montmorency, le plus loin possible des parkings et grands sentiers fréquentés. Vous n’aurez souvent que l’embarras du choix.
Préférez la fin de semaine ou le samedi pas trop tard. Le dimanche soir, de nombreux promeneurs seront passés avant vous !
Le lendemain de jour venteux, de nombreuses châtaignes bien fraîches jonchent le sol. Enfin prévoyez si possible des gants de jardinage : ça pique les doigts ! 😉
Avis de la souris sur la forêt de Montmorency
La forêt de Montmorency offre une véritable bouffée d’air frais à une quinzaine de kilomètres de Paris !
Elle est très agréable aux beaux jours mais également à l’automne. On peut en effet y ramasser des tas de châtaignes… Heureusement on n’y voit pas de chats teignes, hum, humour de souris ! 🙂
J’apprécie surtout de flâner autour des étangs, en particulier celui de la chasse, dans une vaste clairière !
Enfin, la forêt de Montmorency étant très vallonnée, avec de fortes pentes, cela me permet de faire travailler mes pattes et mon cardio. C’est bon pour la ligne !
Je prends plaisir à admirer la faune et la flore, ou à m’adonner là à mes rêveries de promeneuse solitaire !
Je regrette juste la multiplication des coupes rases, rendues nécessaires par la maladie de l’encre qui décime les châtaigniers. Mais elles défigurent aussi plusieurs secteurs de la forêt… 🙁
Que voir autour de la forêt de Montmorency
A deux pas de la forêt de Montmorency, découvrez Enghien-les-Bains, son lac, son casino, le seuls à moins de 100 km de Paris, et son cadre Belle Époque !
A deux pas, Montmorency est une vieille ville historique avec un petit centre ancien très pentu, entouré de superbes propriétés noyées dans la verdure.
La ville des cerises conserve le souvenir du philosophe Jean-Jacques Rousseau, qui y séjourna de 1756 à 1762. On peut y visiter sa maison-musée du Montlouis.
Mais il ne faut surtout pas rater la magnifique collégiale Saint-Martin de Montmorency, de style gothique et à la décoration Renaissance.
La ville possède un étonnant réseau de sentes parcourant la ville, entre jardins et vergers. Certains offrent de superbes vues sur la vallée de Montmorency, et sur Paris.
Un peu plus loin, à une dizaine de kilomètres, Auvers-sur-Oise, le village des peintres impressionnistes, offre une balade sur les pas de Van Gogh et tant d’autres.
Le chemin de halage, sur chaque rive de l’Oise, offre une promenade sympathique loin des voitures. Le village n’a pas tellement changé depuis la fin du XIXe siècle…
Enfin, L’Isle-Adam, autre très charmante ville du Val-d’Oise, offre d’agréables promenades au bord de l’Oise et de ses étangs. N’hésitez pas également à parcourir sa forêt, ainsi que la très agréable forêt de Carnelle, avec son étang bleu !