Le palais royal de Naples (palazzo reale di Napoli), situé sur la piazza del Plebiscito, demeure un des monuments majeurs de la ville !
Parfois oublié des touristes qui ne restent que peu de temps dans cette ville pourtant fascinante et pleine de trésors, la visite du palais royal de Naples s’avère fort intéressante et ne vous prendra pas tant de temps que ça.
Tour du palais royal de Naples en photos, prix des billets, horaires, plan… Suivez la souris ! 😉
Plan d’accès au palais royal de Naples
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Horaires du palais royal de Naples
Le palais royal de Naples est ouvert tous les jours sauf mercredi de 9 h à 20 h (des horaires bien plus pratiques que ceux pratiqués en France…), les caisses fermant à 19 h.
Tarifs du palais royal de Naples
Le prix du billet d’entrée en 2023 au palais royal de Naples est de 10 € en plein tarif (6 € en 2020, 4 € en 2018…).
Tarif réduit à 2 € pour les 18-24 ans munis d’une pièce d’identité et gratuit pour les -18 ans de l’Union Européenne.
L’entrée est également gratuite chaque premier dimanche du mois et en permanence pour les personnes handicapées d’un pays de l’UE.
ATTENTION ! Lors de ma venue en mars 2018, les jardins étaient fermés pour travaux de même qu’une partie des salles. Et à Naples, on sait toujours quand les travaux commencent mais jamais quand ils finissent…
Le palais est idéalement situé en plein cœur de la zone touristique du Naples, à deux pas du port.
Son accès est donc très simple, mais pour ceux qui viendraient de plus loin, il est desservi par la station de métro Municipio de la ligne 1.
Billets coupe-file pour le palais royal de Naples
Si vous venez en saison, réservez un billet coupe-file pour éviter de faire la queue ! 😉
Brève histoire du palais royal de Naples
Bon, je ne suis pas là pour vous donner un cours d’histoire, mais avant de visiter un monument ou lieu historique, j’aime bien connaitre un peu son histoire !
Un palais construit sous le règne des Espagnols
Ce palais, somme toute un peu austère, fut construit sous le règne des Espagnols par l’architecte Domenico Fontana (qui construisit aussi des fontaines à Rome !), à partir de 1600.
Les vice-rois espagnols ne trouvaient pas le Castel Nuovo à leur gout, et je dois avouer que je les comprends !
Il fut une des quatre résidences royales des souverains du royaume des Deux-Siciles, et évidemment la plus centrale.
Comme de nombreux palais ou églises, il fut remanié au cours des siècles pour s’adapter aux gouts et à la mode de chaque époque !
Ferdinand Ier de Bourbon et sa femme, Marie-Caroline d’Autriche (la sœur de Marie-Antoinette), l’agrandirent et l’embellirent, en faisant notamment rajouter le théâtre de cour. Mais ce couple royal privilégia le domaine royal de Caserte, plus dans les terres, faisant du palais de Naples une résidence plutôt secondaire.
Les Murat à Naples
Une bonne partie de la décoration fut transformée par le couple Murat (sœur et beau-frère de Napoléon Ier) lors de leur quelques années de règne sur le royaume de Naples.
Caroline Murat y apporta la touche « Empire » néo-classique alors en vogue en France puis dans toute l’Europe.
Il est vrai qu’on est loin des fioritures du baroque italien ! Du mobilier fut amené du palais des Tuileries. Le palais garde encore aujourd’hui une bonne partie du look de cette époque. C’est la French touch !
Le palais royal de Naples fut endommagé en 1837 lors d’un incendie. Il fallut une vingtaine d’année pour le restaurer, sous la direction de Gaetano Genovese.
Après les Bourbons, le palais devint également la résidence des souverains de la Maison de Savoie.
Umberto Ier fit même installer dans des niches de la façade les bustes des grands monarques du royaume, s’installant ainsi dans une continuité, comme pour légitimer sa présence, après l’unification du royaume d’Italie.
Parcours de visite du palais royal de Naples
Voilà, maintenant place à la visite du palais royal de Naples ! 🙂
Y étant en mars en fin de journée, je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de pouvoir admirer les appartements royaux de jour, mais seulement baignés par une douce lumière artificielle, pas toujours assez forte à mon gout.
Tant pis ! Je reviendrai peut-être un jour…
Mais pas toujours facile de faire de bonnes photos dans des lieux manquant de lumière, hum. Une partie des salles étant fermées, ma visite dura environ 40 mn, un peu poussée à la sortie par le gardien pressé de fermer (en avance…).
Cour et le jardin
Lors d’un premier voyage à Naples, j’avais pu entrer dans la cour (accès gratuit) de jour et voir un peu le jardin, avant que ce dernier ne ferme pour travaux.
Une aile du palais abrite désormais la bibliothèque nationale, en accès libre à certains horaires, que je n’ai pas pu voir.
Grand escalier d’honneur
La visite du palais royal de Naples commence en beauté avec ce superbe escalier en marbre de Carrare !
J’avais pu y jeter un coup d’œil de jour (je suis une petite souris alors je peux glisser ma tête dans une porte entrouverte…) et c’est vrai que c’est très impressionnant !
Mais c’est de nuit que j’ai pu y prendre la pose. Pas mal comme spot selfie vous ne trouvez pas ? 😉
Des éléments néo-classiques furent ajoutés au décor au XIXe siècle, rendant le tout encore plus grandiloquent.
Théâtre de cour
J’ai poursuivi ma visite par ce très beau théâtre. Une salle privée rien que pour les rois, la chance ! Bien sûr, ce n’est pas aussi grand que le théâtre San Carlo juste à côté.
Plusieurs éléments sont en fait en papier mâché. L’illusion est parfaite. Normal pour un théâtre, non ?
Appartements royaux
Les appartements du palais royal de Naples se visitent comme un musée.
On y voit des meubles, tableaux, tapisseries, objets décoratifs… On retrouve un mélange de néo-baroque et néo-classique.
Plusieurs salles donnent quand même une impression de vide, étant grandes mais pas tant meublées que ça. En tout cas, c’est impressionnant et cela vaut le coup d’œil !
J’ai surtout eu un vrai coup de cœur pour les plafonds, vraiment travaillés et très beaux. Ah. l’Italie et les plafonds, toute une histoire…
Appartements du roi
Les appartements royaux sont disposés autour d’une cour carrée et se visitent en enfilade. On commence par la les appartements du roi, un peu plus froids selon moi que ceux de la reine.
J’ai surtout aimé lever le museau pour admirer les beaux plafonds. Le plus impressionnant selon moi est celui de la première antichambre, par Francecso de Mura (à ne pas confondre avec Joachim Murat, et qui donc peignait des plafonds et non des murs).
J’ai également reconnu les tapisseries de la manufacture des Gobelins. Oui, l’élégance à la française ! 🙂
Salle du trône et la salle des ambassadeurs
Outre les superbes plafonds donc, c’est surtout la salle du trône (datant de l’époque de Joachim Murat) qui retint mon attention. Arf, encore ces maudits félins sur les accoudoirs…
En enfilade, j’ai été éblouie par la salle des ambassadeurs, et surtout, là encore, par son plafond. De quoi se tordre le cou ! Vive l’appareil photo dans ces cas-là. 😉
Appartements de la reine
Nous nous trouvons ici dans un univers un peu plus féminin selon moi.
J’ai pris plaisir à admirer les tableaux, meubles, et encore les plafonds ! Malheureusement, la vue sur la mer était bouchée par les échafaudages et la majorité des salles fermées à cause des travaux. Dommage.
À la fin du parcours, une étrange machine attira mon attention : il s’agissait d’une « liseuse » utilisée par Caroline Murat pour passer aisément d’un livre ouvert à un autre. Astucieux !
Chapelle palatine
La visite s’achève par cette grande chapelle néo-classique, où j’ai pu apprécier le beau et original maître-autel et la grande crèche du XVIIIe siècle.
Voilà, la visite du palais royal de Naples est désormais terminée. Aucun regret pour ma part d’avoir découvert cet endroit, même si je déplore que la visite soit amputée d’une partie des appartements à cause des travaux !
Hello la Souris, c’est le Colibri! Je pars dans 15 jours, je jette un oeil par ici! Bisous
Superbes photos « La Souris » Personnellemnt, j’ai trouvé l’escalier d’honneur du palais royal encore plus majestueux que celui de l’Ermitage de St Petersbourg. Ce n’est sûr que mon avis , ceci pour couper court à d’éventuelles polémiques.
Lébénoushki.
Personnellement, j’aime les deux, dans un genre différent ! Pourquoi choisir ? 😉 Merci !