Russie

Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg : visite virtuelle en photos

Ermitage à Saint-Pétersbourg

Le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg est sans doute le plus célèbre musée de Russie, et un des plus connus dans le monde !

Outre les magnifiques œuvres d’art qu’il renferme, on visite également l’Ermitage (et non Hermitage, c’est en anglais !) pour la décoration des salles du palais d’Hiver : il s’agissait avant tout d’un palais royal !

Que voir et visiter au musée de l’Ermitage, informations pratiques et conseils (accès, prix des billets, horaires, plan des salles, quand y aller), la visite des salles et œuvres d’art en photos…

Suivez la souris pour la découverte d’un des plus beaux musées du monde ! 😉

Comment aller au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg

place du palais à Saint-Pétersbourg

Le musée de l’Ermitage est impossible à rater ! Le palais d’hiver qui l’abrite se situe au cœur de Saint-Pétersbourg, sur la Neva.

Il fait face de ce côté à la forteresse Pierre-et-Paul et à l’île Vassilievski.

De l’autre côté, il domine la place du Palais, et le bâtiment de l’état-major.. qui accueille les œuvres d’art 19e et 20e siècles du musée !

La station de métro la plus proche du musée de l’Ermitage est Admiralteïskaïa sur la ligne 5, située à 500 mètres.

Pour la rejoindre, il faut traverser la place du Palais et passer sous l’arche de l’état-major puis traverser la fameuse perspective Nevski.

Quelques chiffres sur le musée de l’Ermitage

  • Avec ses 66.000 m2 de surface d’exposition, le musée de l’Ermitage est le deuxième plus grand musée au monde derrière le Louvre et le premier en terme d’objets exposés (60.000 œuvres d’art, contre 3 millions dans les réserves !) 
  • Le musée de l’Ermitage accueille d’ailleurs plus de 3 millions de visiteurs par an, soit trois fois moins que le Louvre… mais la fréquentation se concentre surtout pendant l’été.

Visiter le musée de l’Ermitage : informations pratiques

Comment visiter le musée de l’Ermitage ? Je vous indique ici tous les détails pratiques, horaires, prix des différents tickets, mais aussi  des conseils utiles et… le plan des salles ! 😉

Tarifs 2020 du musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg

Le billet global

Le prix du billet global du musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg en 2019 est de 800 roubles (soit environ 12€).

Le billet pour les étudiants (munis de leur carte internationale) est de 300 roubles.

Le site actuel du musée indique ce tarif étudiant en anglais, et la gratuité est évoquée dans la version russe pour les étudiants de toutes nationalités. Pour l’heure, j’ignore donc s’il s’agit d’une mise à jour non effectuée…

Cela inclut la visite du « complexe principal » à savoir les différents bâtiments de l’Ermitage, MAIS AUSSI les annexes ! Cela inclut donc également

  • Le bâtiment de l’Etat-major
  • Le palais Menchikov, ayant appartenu au bras droit de Pierre le Grand, et un des premiers palais bâtis dans la nouvelle capitale. Il est situé en face sur l’île Vassilievski
  • Le musée de la porcelaine, situé Obukhovskoi Oborony Prospekt, 151

billet d'entrée pour l'Ermitage à Saint-Pétersbourg

ATTENTION : par manque de place, depuis 2014 certaines collections du musée de l’Ermitage furent transférées dans le bâtiment de l’État-major, situé juste en face sur la place du palais.

On y retrouve la peinture de la fin du XIXe siècle comme les impressionnistes et celle du XXe siècle, avec Picasso, Gauguin, Matisse, Van Gogh, Kandinsky etc. De quoi en perdre la tête !!!

Attention aussi : le billet global n’est valable que le jour de l’achat, impossible donc de visiter le musée de l’Ermitage un jour et le palais Menchikov le lendemain.

Il vaut donc mieux choisir un jour avec du temps devant soi pour en profiter.

Billet séparé pour chaque site du musée de l’Ermitage

  • Les annexes du musée de l’Ermitage peuvent se visiter séparément moyennant 400 roubles chacune (soit environ 5€)
  • Le complexe principal affiche un tarif unique de 800 roubles (400 pour les citoyens Russes ou Biélorusses, oui, la discrimination existe toujours en Russie…).

Plus d’infos sur le site officiel du musée de l’Ermitage

bâtiment de l'Etat-major vu depuis le palais d'hiver
Le bâtiment de l’état-major vu depuis le palais d’hiver.

Le musée de l’Ermitage gratuit

  • Le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg était gratuit pour les moins de 18 ans et les étudiants (munis de leur carte internationale pour les étrangers). J’ignore si c’est toujours le cas, le site indiquant des informations contradictoires selon la langue !
  • La visite est gratuite pour tous le premier jeudi de chaque mois ainsi que le 7 décembre.

Visites guidées du musée de l’Ermitage et billets coupe-file

Pour éviter l’affluence ou tout simplement découvrir le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg avec un spécialiste, n’hésitez pas à acheter des billets coupe-file ou des visites guidées ! Utile surtout en saison… (suspendu depuis 2022)

Horaires du musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg

  • Le musée de l’Ermitage et ses annexes sont ouverts tous les jours sauf lundi de 11 h (oui, ça ouvre tard !) à 19 h.
  • Il est fermé le 1er janvier et le 9 mai (fête nationale).
  • Nocturnes à l’Ermitage : les mercredis, vendredis et samedis, le musée de l’Ermitage et ses annexes ferment à 20 h, bien pratique pour pouvoir y passer plus de temps ou y finir la journée après une bonne balade (mieux vaut être en forme quand même…)

Plan du musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg

Vous pouvez consulter et télécharger le plan de l’Ermitage en français directement sur le blog. Il s’agit d’une photo du plan officiel 2018, non disponible sur le site du musée (!)… J’espère que cela vous aidera à préparer votre visite. 😉

Plan global (recto)

Plan détaillé de chaque étage (verso)

Conseils pour la visite du musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg

Où entrer pour visiter le musée de l’Ermitage

L’entrée du musée de l’Ermitage s’effectue désormais sur la place du palais.

On remarque de suite la magnifique porte en fer forgé ! Mon cœur battait très fort après l’avoir franchie. Si vous avez déjà vos billets, vous pouvez entrer par une porte spéciale un peu plus loin.

Je pénétrais enfin dans ce lieu si mythique, moi qui affectionne particulièrement les beaux musées ! 🙂

entrée du palais d'hiver à Saint-Pétersbourg
entrée du palais d’hiver

Acheter ses billets pour le musée de l’Ermitage

Des caisses automatiques (avec une version en anglais) vous permettent d’acheter votre billet pour le musée de l’Ermitage sans trop attendre, même si à 17 h 30 un soir de nocturne, il n’y avait pas grand-monde aux caisses, dans le bâtiment.

Des e-billets coupe-file peuvent également être achetés en ligne sur le site officiel.

Attention, c’est plus cher ! ($18 soit environ 16 €). Mais sachez que vous pouvez acheter exactement le même billet sur le site… en russe, pour 680 roubles soit moins de 9 €… Une fois dans le musée de l’Ermitage, on scanne juste le e-billet imprimé au portique d’entrée, on ne vous demandera rien en principe ! ;-). Cependant, il vous faudra remplir les informations en cyrilliques, aie !

Le bon plan de la souris : en cas d’affluence, vous pouvez aller acheter vos billets directement dans le bâtiment de l’état-major, juste en face. Ce musée est bien moins visité, et vous pouvez vous y procurer le billet global donnant accès au complexe principal de l’Ermitage.

Un billet valable deux jours à $24 peut également être acheté en ligne. Ce dernier n’est pas vendu aux guichets du musée de l’Ermitage.

Vestiaire du musée de l’Ermitage

Il faut aussi savoir que le vestiaire est obligatoire et gratuit. Attention, le chauffage est inégal selon les salles, mais globalement il fait assez chaud à l’intérieur du musée de l’Ermitage, prévoyez de pouvoir enlever un pull, surtout l’hiver.

Quand visiter le musée de l’Ermitage et éviter l’affluence ?

Je vous conseille dans la mesure du possible de:

  • Privilégier une visite du musée de l’Ermitage le mercredi ou le jeudi dans l’après-midi pour éviter au maximum la foule et la queue, même si je suis bien consciente que cela limite le temps de visite.
  • Privilégier une visite en nocturne (mercredi ou vendredi, donc), il y a alors encore moins de monde !
  • Éviter le mardi : le musée étant fermé le lundi, il s’agit donc d’un jour assez chargé
  • Éviter le matin ! Les groupes visitent surtout dès l’ouverture.
  • Éviter aussi le week-end.
  • Si possible, évitez la très haute saison en juin-juillet-août (oui je sais, pas facile…).

Combien de temps pour visiter le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg

couloir d'accès au musée de l'Ermitage
couloir d’accès au musée de l’Ermitage

Le musée de l’Ermitage est tellement grand qu’on pourrait y passer la journée entière, voire même plusieurs jours !

J’y suis restée 3 h 30 pour voir les salles d’apparat et quelques salles de peintures, et de nouveau 3 h lors de ma seconde visite.

Quelques conseils pour visiter le musée de l’Ermitage

Le mieux est de vous concentrer sur une section précise (salles d’apparat, peinture, antiquités…).

On piétine beaucoup, selon moi il vaut mieux venir deux fois si on en a l’occasion (ou même plus ! 😉 )

Bon à savoir : le musée de l’Ermitage dispose d’une cafétéria mais je n’y ai personnellement pas été. Cela permet une petite pause pour reprendre des forces si on compte rester longtemps !

ATTENTION : le billet étant pour une entrée unique, impossible de sortir déjeuner et revenir par la suite. D’après certains commentaires, la cafétéria est petite, gare aux heures des repas…

J’ai trouvé la cour (en accès libre) très agréable, loin du tumulte de la ville. Vous pouvez venir vous y reposer un peu même sans visiter le musée !

Une brève présentation et histoire du musée de l’Ermitage

Le palais d’hiver

Vue sur le quai du Palais
Vue sur le quai du Palais

Avant de devenir un musée, l’Ermitage fut avant tout un palais !

D’abord bâti par Pierre le Grand comme résidence d’hiver, d’où le nom de palais d’Hiver, il fut reconstruit par l’architecte italien Rastrelli, maître du baroque pétersbourgeois, qui signa là son œuvre la plus majeure !

En effet, la tsarine Elizabeth Ier, fille de Pierre, préférait les courbes du baroque à la rigueur hollandaise qu’affectionnait son père.

Je dois dire que je me retrouve un peu dans ses goûts, aimant moi aussi le baroque et les courbes ! (ça me rappelle les miennes, hum).

Ce beau palais blanc et turquoise (à l’origine blanc et bleu, les couleurs de Rastrelli) égaye les rives de la Neva. Il offre une vue agréable depuis les quais sur la place du palais !

Les extensions : le complexe de l’Ermitage

Mais le « complexe » de l’Ermitage va bien au-delà du palais d’hiver !

Le long de la Neva, sur le quai du palais, on peut admirer à sa suite:

  • le Petit Ermitage, édifié sur ordre de Catherine II pour y abriter ses premières collections de tableaux,
  • puis le Vieil Ermitage
  • et enfin, le théâtre de l’Ermitage, relié par un pont façon « pont des soupirs » de Venise,  (qu’on ne visite pas, à moins d’assister à une représentation bien sûr).
Les atlantes du Nouvel Ermitage
Les atlantes du Nouvel Ermitage

Derrière, non visible depuis le fleuve, le Nouvel Ermitage et ses atlantes fut rajouté au milieu du XIXe siècle, les collections ayant alors encore besoin de plus d’espace !

La collection d’œuvres d’art de l’Ermitage

C’est Catherine II qui commença à acquérir des œuvres d’art, que seule elle et les souris admiraient, selon ses dires ! Une pensée pour mes lointaines cousines ! 😉

Cette tradition se perpétua par la suite, avant l’ouverture au public du musée de l’Ermitage.

Celle-ci se fit d’abord sous Nicolas Ier, qui sépara le palais d’hiver, sa résidence, des bâtiments abritant les collections.

Cependant, l’entrée n’était pas ouverte à tous. Il fallut attendre les Bolcheviks pour une ouverture totale au public. De palais à grand musée, une histoire qui rappelle un peu celle du Louvre, non ? 😉

Visite du musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg

En deux visites au musée de l’Ermitage, j’ai pu parcourir presque tout le premier étage, le plus visité !

C’est là qu’on retrouve les salles d’apparat du palais d’Hiver, les belles salles d’art décoratif russe, mais également la section de peinture et sculpture européenne.

C’est sans doute là que vos pas vous porteront si vous venez à l’Ermitage pour la première fois.

plan du musée de l'Ermitage
plan du 1er étage (2e en russe) du musée de l’Ermitage

 

Attention aux chats !

panneau attention aux chats !
panneau attention aux chats !

Par contre, vous l’ignorez peut-être, mais le musée de l’Ermitage est très mal fréquenté !

En effet, on y dénombre environ 70 chats (officiellement 50 mais il faut compter les squatteurs…) embauchés à l’époque de la Grande Catherine pour chasser les souris des réserves de son musée.

Je m’insurge, mes congénères ont autant le droit d’admirer les œuvres d’art, non mais !

Bon, je dois avouer que les souris aussi cultivées que moi sont rares, mais ce n’est pas une raisons pour les tuer de manière si cruelle !

Heureusement les chats sont censés être cantonnés aux sous-sols du palais, ouf ! Enfin, quand certains ne s’échappent pas par les conduits d’aération…

Un panneau « attention aux chats » indique l’entrée de leur tanière. Je me suis rapprochée, même pas peur !

Comme Catherine II indiquait qu’elle admirait les œuvres d’art avec les souris, je l’ai prise aux mots, et j’ai défié les vilains chats ! 😉

buste de Catherine II

Les salles d’apparat du palais d’Hiver

L’Ermitage est donc un grand musée majeur d’art. Mais même les non amateurs du genre peuvent venir se délecter des salles décorées du palais d’hiver, et en prendre plein la vue !

Prêts pour une visite virtuelle du musée de l’Ermitage avec votre souris préférée ? Suivez-moi ! 😉

L’escalier des ambassadeurs ou du Jourdain

escalier des ambassadeurs au musée de l'Ermitage

Une fois les tourniquets franchis, le ton est donné en apercevant le grand escalier des ambassadeurs, renommé depuis escalier du Jourdain.

On en prend déjà plein les yeux ! Bien sûr, c’est chargé, il faut aimer le rococo, fan de style épuré s’abstenir ! On reconnaît bien la patte de Rastrelli.

Les demoiselles se bousculent pour se faire prendre en photo ou en selfie, dur pour moi de trouver une petite place sans me faire bousculer !

Il me faudra attendre la quasi fermeture du musée de l’Ermitage pour être enfin tranquille ! Oui, moi aussi je suis belle, je voulais donc ma photo, non mais !

La chapelle

J’ai ensuite déambulé parmi les plus salles du palais d’hiver, malheureusement encore un peu trop envahies par les groupes d’asiatiques à cette heure-là ! En pleine saison, en journée, ce doit être l’enfer, hum…

J’ai bien aimé la jolie chapelle, très baroque (dessinée là encore par Rastrelli, dans la même veine que le grand escalier).

salle du trône du palais d'Hiver

Comme expliqué plus haut, le palais d’hiver, avant d’être intégré au musée, était avant tout le palais des tsars, et se visite encore pour la beauté de sa décoration.

La plupart des salles arborent le style néo-classique en vogue à l’époque de Catherine II. Certaines sont tout de même plus sobres, enfin tout étant subjectifs… On pouvait voir quelques costumes d’époque exposés, sympa !

La plus impressionnante reste bien sûr la grande salle du trône ! Remarquez, la petite est pas mal non plus. 😉

Mention spéciale aussi la salle de l’orfèvrerie (le salon bleu), toute bleue et blanche, comme ma robe du jour !

La peinture française et la peinture anglaise

J’ai pu découvrir quelques salles de peinture française au musée de l’Ermitage, où j’ai retrouvé des artistes que j’affectionne tels que Fragonard ou Boucher.

Lors de ma première visite, les plus célèbres toiles étaient parties en vacances au Japon !  Heureusement, la seconde fois, tout était là ! Mais il faut savoir que les toiles sont régulièrement prêtées.

J’ai également pu découvrir une salle entière dédiée à Hubert Robert, « peintre des ruines », que j’aime également bien. Là encore les salles en elles-mêmes méritent le détour !

J’ai pu également voir quelques tableaux anglais, si rares en dehors du Royaume-Uni !

Les arts décoratifs russes du XIXe et début du XXe siècle

salle des malachites à l'Ermitage
salle des malachites

Nous arrivons ensuite dans la section dédiée aux arts décoratifs russes du musée de l’Ermitage. Nous découvrons d’abord une succession de salons.

Clou du spectacle : la salle des malachites, associant merveilleusement bien cette pierre avec des dorures. Là encore, il ne faut pas préférer le style épuré moderne…

Pour l’anecdote, c’est dans cette salle qu’eut lieu le dernier meeting du gouvernement contre-révolutionnaire en novembre 1717.

 

Dans la suite logique, on découvre des pièces décorées dans les styles en vogue à l’époque : le néo-classique, néo-gothique, puis Art nouveau et style « Renouveau russe ».

Si j’aime beaucoup les derniers styles, mention spéciale à la superbe bibliothèque néo-gothique de Nicolas II. Je veux la même chez moi ! Enfin, non, pas la place, mais ce serait un idéal !

On se rend compte que les arts décoratifs russes, à part pour le style « néo-russe », ne sont pas très différents de ce qui se faisait en Europe occidentale. Et oui, à cette époque, tout le monde se copiait un peu, et la France restait une référence.

Le salon du pavillon et le fameux paon-automate

Revenons sur nos pas, de l’autre côté des salles d’apparat de l’Ermitage, j’en ai pris encore plein la vue avec ce magnifique salon au style orientalisant. Outre la superbe mosaïque, c’est surtout le paon-automate qui attira mon œil affûté de souris !

Cette immense pièce mêlant orfèvrerie et horlogerie fut offert à Catherine II par son favori, Grigori Potemkine. Très impressionnant au repos, il n’est activé que chaque mercredi à 13 h. Tant pis pour moi !

De la vitre du salon, lors de notre deuxième visite du musée de l’Ermitage, un peu plus tôt en soirée, nous avons pu découvrir la vue sur les jardins suspendus de l’Ermitage.

Hélas, ils ne sont pas accessibles, il faut se contenter de l’admirer depuis l’intérieur ! 😉

jardin suspendu de l'Ermitage
jardin suspendu de l’Ermitage

Les salles de peintures italiennes, flamandes et hollandaises

J’ai pu finir ma visite du musée de l’Ermitage par un « petit » tour des salles de peintures européennes, privilégiant les tableaux italiens puis flamands et hollandais, que j’aime beaucoup.

La peinture italienne

Outre les œuvres d’art, là encore j’ai beaucoup apprécié la décoration des salles, qui méritent en elles-mêmes une visite ! Le Louvre est en comparaison bien plus sobre…

On retrouve à l’Ermitage une des plus grandes collections au monde de peintures italiennes, rien que ça !

Léonard de Vinci est à l’honneur, mais également Boticelli, Lippi, Titien, Véronese, Raphaël, le Tintoret, Tiepolo… C’est tellement grand que je n’ai pu en voir qu’une partie ! Attention au syndrome de Stendhal ! 😉

La galerie des loges de Raphaël

Ah, le clou du spectacle de cette section ! Catherine II voulait la réplique de celles du Vatican, et demanda à son architecte chouchou Quarenghi de lui arranger ça. Le résultat est pas mal.

Hélas, en nocturne, l’éclairage laisse à désirer, mais on peut quand même admirer les beaux plafonds peints. Ambiance particulière finalement !

Les statues

Juste après nous entrons dans une très belle salle du musée de l’Ermitage abritant une collection de statues.

J’ai surtout remarqué celle de Canova, que j’aime beaucoup.  Levez les yeux et admirez le beau plafond peint ! Juste un peu dommage que la lumière ne soit pas la meilleure en nocturne…

Un peu loin, ne manquez pas l’unique statue de Mickey l’ange Michel-Ange au musée de l’Ermitage, Le Garçon accroupi.

Nous pouvons voir quelques autres belles salles du musée de l’Ermitage, notamment la salle des chevaliers où sont présentées quelques armures. A côté, la salle présentant de la céramique n’est pas mal non plus !

La peinture flamande et hollandaise

Punition du chasseur de Pauler Potter au musée de l'Ermitage
Punition du chasseur

J’ai terminé mon parcours du musée de l’Ermitage par une visite non-exhaustive des salles de peintures flamande et hollandaise, que j’aime également beaucoup.

Outre les Brueghel, mention spéciale à Paulus Potter et son Punition d’un chasseur, aux scènes cocasses aux allures de BD animalière !

Et oui, j’avoue que je n’aime pas trop les chasseurs (normal pour une souris). Bon, même si comme chacun sait, il y a le bon et le mauvais chasseur ! 😉

Pas le temps d’aller jusqu’aux Rembrandt, mais j’ai pu me reposer un peu dans la salle des Rubens, un des me peintres préférés de cette période ! (normal, il aimait les femmes bien en chair, hum)

J’ai pu aussi voir la reproduction du panneau central du Jardin des délices de Bosch, l’original se trouvant au Prado à Madrid, mais les photos y sont interdites ! J’ai donc pu me rattraper ici.

Le théâtre de l’Ermitage

Cerise sur le gâteau, nous sommes passés devant l’entrée du théâtre de l’Ermitage. Celui-ci ne se visite pas, il faut assister à une des quelques représentations proposées.

Ce soir-là, des troupeaux de Chinois se pressaient pour prendre place. La porte du foyer étant ouverte, nous avons donc pu prendre une photo (hélas, pas de la salle en elle-même).

Pas facile, la gardienne de prison à l’allure d’une chienne de garde ne voulait pas nous laisser faire, elle ne cessait de répéter qu’il fallait un billet pour le spectacle ! Ça va, on avait compris, il ne faut pas un billet pour faire une photo…

Je dois avouer que le personnel de l’Ermitage ne brille pas par sa sympathie, hélas. Mais rassurez-vous, cela n’est pas forcément représentatif du peuple russe !

foyer du théâtre de l'Ermitage

La vue sur la Neva

Tout au long de mon parcours dans le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, j’ai pu jeter quelques coups d’œil par les fenêtres du palais d’hiver.

La vue sur la Neva, surtout de nuit, est juste splendide ! On peut aussi se rendre mieux compte de l’organisation des divers bâtiments, leurs cours, etc.

Voilà, il fut alors temps pour moi d’être poussée dehors ! Nous fûmes les derniers à sortir du musée de l’Ermitage, les grilles se refermant derrière nous à 21h05 (au moins cela ferme à l’heure et pas 30 mn avant…).

Des étoiles plein les yeux, j’ai vraiment envie d’y retourner encore et de compléter ma visite ! Il me faudrait encore y revenir plusieurs fois pour espérer en faire le tour…

Que voir d’autre au musée de l’Ermitage ?

Outre la section de peinture européenne et les arts décoratifs russes, le musée de l’Ermitage abrite également divers objets d’art européen (dans la même veine que ce que l’on retrouve au Louvre).

Mais on y voit aussi des sections sur l’Antiquité : Grèce et Rome Antique, Égypte, mais également l’Orient ancien, l’Empire byzantin, et surtout les antiquités des peuples du Caucase, de l’Oural et de la Sibérie !

Le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg est réputé pour sa collection d’orfèvrerie Scythe. Enfin, un étage est dédié à l’art oriental. Il me reste de quoi faire, et de quoi rêver ! 😉

Les chefs d’œuvres de l’état-major : les impressionnistes

bâtiment de l’État-major vu depuis le palais d'hiver à Saint-Pétersbourg
bâtiment de l’Etat-major vu depuis le palais d’hiver

Le bâtiment de l’état-major (General Staff Building) abrite depuis 2014 les collections impressionnistes du musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg.

Il se situe sur la place du palais, juste en face du palais d’Hiver. Et oui, le complexe principal de l’Ermitage manquait de place !

C’est donc là que vous trouverez la plus grande collection russe de Monet, Sisley, Pissarro, Renoir, Van Gogh, Gauguin mais aussi la plus grande collection au monde de Matisse et un grand nombre de Picasso !

Le bâtiment sert d’écrin à une partie de la célèbre collection Chtchoukine, qui fut répartie entre l’Ermitage et le musée Pouchkine à Moscou.

Conseils pratiques, tarifs des billets, horaires, visite virtuelle en photos, suivez la souris pour une petite grande visite personnalisée ! 😉

Comment se rendre au bâtiment de l’état-major de l’Ermitage


Afficher une carte plus grande

Horaires

bâtiment de l'état-major de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg
Entrée du bâtiment de l’état-major de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg
  • L’état-major est ouvert tous les jours sauf lundi de 10 h 30 (oui, ça ouvre tard !) à 18 h.
  • Il est fermé le 1er janvier et le 9 mai (fête nationale).
  • Les mercredis et vendredis le musée ferme à 21 h, bien pratique !

Prix des billets

  • Le billet seul est vendu 400 roubles.
  • Vous pouvez également visiter le bâtiment de l’état-major avec le ticket combiné de l’Ermitage au prix de 800 roubles, valable uniquement le jour d’achat.

Gratuité

  • Gratuit pour les étudiants munis de leur carte internationale, ainsi que les moins de 18 ans.
  • La visite est gratuite pour tous le premier jeudi de chaque mois ainsi que le 7 décembre.

Conseils pratiques

entrée du bâtiment de l’état-major à Saint-Pétersbourg
entrée du bâtiment de l’état-major

L’entrée se trouve directement sur la place du palais, du côté est de l’arc de triomphe qui divise le bâtiment en deux parties.

Nous nous attendions à une grande porte, mais non ! Nous avons presque failli la louper…  Il faudra passer les contrôles de sécurité directement après cette porte.

ATTENTION : les bouteilles d’eau, même de 50 cl, ne sont pas autorisées !

Une surprise pour beaucoup, à en juger par les nombreuses bouteilles abandonnées dans les poubelles, hum. Sachant que l’eau du robinet n’est pas vraiment potable, c’est un peu fort de café !

Vous trouverez justement deux cafés dans le bâtiment, à prix relativement corrects, mais je n’ai pas vu de bouteilles d’eau en vente.

Sachez que les cafés sont situés avant le contrôle d’accès au musée (scan des tickets), il vous faudra donc y aller avant ou après mais pas pendant votre visite. Pensez donc à bien vous hydrater !

Où acheter ses billets

Une fois dans le hall du bâtiment, vous trouverez des caisses automatiques ainsi que des guichets. Vous pouvez choisir entre le billet à 300 roubles pour le bâtiment seul ou le billet combiné de l’Ermitage.

Si vous allez aux guichets, notez plutôt sur un papier la somme du ticket choisi, la compréhension n’est pas toujours aisée !

Le bon plan de la souris : si vous comptez acheter le billet global, venez directement dans le bâtiment de l’état-major. Ce dernier est bien moins fréquenté et vous éviterez ainsi la file d’attente aux caisses du palais d’Hiver.

Combien de temps de visite à l’état-major

maquette de l'état-major à Saint-Pétersbourg

L’aile du bâtiment qui abrite le musée est grande !

Bien sûr, la durée de la visite dépend de vos priorités : comptez-vous tout voir, ou bien juste l’étage des impressionnistes/avant-gardistes ? Mais il faut aussi compter le temps l’accès au bâtiment, qui est grand et un peu mal foutu !

Prévoyez donc au moins deux heures. Et oui, si vous visitez aussi le complexe principal de l’Ermitage, ça fait beaucoup…

Personnellement j’y suis allée deux fois, dont une fois en visitant ce bâtiment seulement, j’estime qu’il mérite bien une visite à part ! 😉 Puis pour l’équivalent de 4€, je pense que ça les vaut bien !

Visite de l’état-major

Une fois munis de votre billet, il n’y a plus qu’à le scanner pour pénétrer dans le musée à proprement parler. Les vestiaires se situent tout en bas d’une espèce d’atrium, de même que les toilettes (qui se font plus rares au milieu des salles).

Il vous faudra ensuite grimper de nouveaux escaliers pour accéder aux collections. Hum, pour un bâtiment refait en 2014, on repassera sur l’accessibilité… même si des ascenseurs existent, encore faut-il les trouver… et qu’ils fonctionnent !

Bâtiment de l’État-major à Saint-Pétersbourg

Plan du bâtiment de l’état-major

Le bâtiment est grand et quelque peu labyrinthique… Je vous propose donc la photo du plan officiel, en anglais, pour vous permettre de mieux préparer votre visite. Lors de notre seconde visite, il n’y avait plus que des plans en russe. Un peu moins pratique…

Plan en haute résolution ici

Le 3e étage (4e en russe)

C’est là qu’il faudra aller directement pour voir les collections impressionniste, post-impressionniste puis « moderne » ou avant-gardiste.

C’est donc là que se concentrent les touristes, même si pour être honnête, en deux visites, en septembre, nous n’avons pas croisé tant de monde que ça…

La visite se déroule de façon plus ou moins chronologique et commence par quelques pastels français de la fin du XIXe siècle, dont certains de Manet.

Nous retrouvons ensuite la plupart des impressionnistes les plus célèbres, notamment Monet, Sisley et Pissarro. Nous pouvons admirer la progression du style de Monet, d’abord « pré-impressionniste » avec la Dame dans le jardin, puis clairement impressionniste !

Une salle est consacrée à Auguste Renoir, peintre que j’aime beaucoup, j’étais donc contente de le retrouver ici ! Il s’agit là encore d’une des plus grandes collections du maître derrière le musée d’Orsay.

Après quelques Cézanne et Seurat, Van Gogh est ensuite à l’honneur avec une salle entière, suivi par Gauguin, dont les fameuses scènes tahitiennes.

Nous déambulons ensuite dans plusieurs salles dédiées à la peinture du début du XXe siècle.

Là encore les artistes français sont à l’honneur, avec Maurice Denis (que j’aime beaucoup), Albert Marquet, André Derain, Pierre Bonnard, Maurice Utrillo…

Mais également d’autres finalement un peu moins connus chez nous, tel que Charles Guérin, dont j’ai bien apprécié de découvrir les œuvres. Personnellement, j’aime bien cette époque alors j’étais aux anges ! 😉

Mention spéciale à la célèbre Île aux morts d’Arnold Böcklin, dont on retrouve différentes versions dans d’autres célèbres musées, mais pas en France.

Ne faites pas comme nous lors de notre premier passage, ne manquez pas la salle Rodin, où on retrouve quelques sculptures du grand maître, ni les salles de portraits et de l’école de Barbizon.

Elles se trouvent derrière les salles principales sur la cour intérieure, il faudra alors revenir sur vos pas… Regardez bien le plan ! 😉

La seconde partie de l’étage est dévolue à la peinture moderne et avant-gardiste du XXe siècle. C’est là que vous pourrez admirer les Picasso et les Matisse, notamment ses célèbres Danse et Musique.

Je vous rappelle qu’il s’agit de la plus grande collection de Matisse au monde ! (avec celle du musée Matisse à Nice)

Les Picasso y sont également nombreux, et là encore on peut se rendre compte de l’évolution de style, du plus classique au cubisme de plus en plus abstrait.

Mais n’hésitez pas à arpenter les autres salles, j’y ai fait de belles découvertes !

Avec notamment quelques artistes espagnols de cette première moitié de XXe siècle (souvent des tableaux très gais, hum), mais aussi Raoul Dufy, le douanier Rousseau, Marie Laurencin, et même un Soulages !

Puis pour finir, j’ai retrouvé Kandinsky, un des artistes russes les plus célèbres de cette époque.

Le 2e étage

Bâtiment de l’État-major à Saint-Pétersbourg

S’il vous reste un peu de temps et d’énergie, pourquoi ne pas aller voir le reste du musée ? 😉 Je tenais à le voir en entier !

Cet étage comporte notamment de belles salles d’apparat de style « Empire russe ». C’est là que le terme « palais de l’état-major » prend tout son sens !

J’aime bien les jolies salles décorées, puis au moins j’ai pu prendre la pose dans un salon aux couleurs de ma robe !

J’ai bien apprécié les salles de peinture « romantiques », notamment celle de l’allemand Caspar David Friedrich, dont les toiles sont très rares en France.

Clou du spectacle de cet étage : les salles dédiées à Karl Fabergé, où on peut admirer des objets décoratifs du célèbre joaillier. Ayant visité le musée fabergé, j’ai d’autant plus apprécié cette section !

Pour finir, une petite section présente des peintures françaises de la période néo-classique.

Bon, je dois avouer que ce n’est pas forcément ce que j’ai préféré…

Mais mention spéciale à La jeune martyre chrétienne de Delaroche (qui était peintre et non sculpteur malgré son nom !). Si cette toile vous dit quelque chose, c’est normal !

Celle-ci date de 1853 mais il en peint une identique en plus grand format trois ans plus tard, que l’on retrouve au Louvre, et qui connut son heure de gloire.

Toile de Paul Delaroche à l’État-major de Saint-Pétersbourg

De cet étage, ne manquez pas la vue sur la Moïka !

vue sur la Moïka depuis l'état-major à Saint-Pétersbourg

Le 1er étage

C’est le plus petit ! J’ai surtout apprécié les salles consacrées à l’Art nouveau (français, là encore…) style que j’aime beaucoup !

La cour intérieure du bâtiment abrite des sculptures italiennes du XXe siècle et des expositions temporaires d’art contemporain.

Bâtiment de l’État-major à Saint-Pétersbourg

Avis de la souris sur le musée de l’Ermitage

Voilà, j’espère vous avoir donné envie ! Selon moi cette visite est incontournable pour tout amateur d’art. On retrouve dans ce musée des pièces majeures de l’histoire de l’art (que l’on aime ou pas, certes).

La collection impressionniste est la plus importante hors de France et mérite largement un détour.

On retrouve d’ailleurs dans ce musée tellement d’artistes français que l’on se demande si on est bien en Russie… ravie de voir qu’on avait la côte ! Cela pourra donc intéresser mes compatriotes… 😉

A deux pas de là, découvrez également la grande maquette de Saint-Pétersbourg au 18e siècle

Allez voir le très beau Musée Russe

Découvrez également le musée Fabergé et ses célèbres œufs

Découvrez tout ce qu’il y a à voir à Saint-Pétersbourg en quelques jours, et les infos pratiques

Visiter Saint-Pétersbourg en 5 jours avec ce programme complet et détaillé !

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8 thoughts on “Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg : visite virtuelle en photos”

  1. Bravo pour votre site et l’organisation de vos commentaires. Nous avons visité St Petersbourg en juin 2019 et cela m’a beaucoup aidé pour les commentaires de mon album photo. Notre visite guidée de l’Ermitage n’a duré que 2 heures et je suis restée sur ma faim en voyant défiler les oeuvres sans pouvoir les admirer. Il est vrai que c’étaient les nuits blanches et que les surveillants du musée nous poussaient pour limiter le temps des groupes dans chaque pièce.
    J’ai vraiment envie d’y retourner pour y passer la journée !
    A bientôt, j’espère pour d’autres aventures une fois la période du Covid-19 terminée
    Cordialement,

  2. Bonjour Miranda

    Vous me connaissez déjà sous le pseudo de « Michant » sur Voyage Forum où nous avons avons échangé dans vos carnets de voyage.
    Comme ces derniers sur VF, votre site est une perle rare: superbement construit et d’une grande richesse. Il m’est très utile pour préparer notre voyage qui aura lieu maintenant dans moins d’un mois. Merci beaucoup !
    Une petite question à propos de la visite de l’Ermitage et des palais : y-a-t-il des interdictions en matière de sacs ou de canne (pour soulager le dos de mon épouse) ?

    Bien cordialement

    Michel

    1. Bonjour,

      heureuse de savoir que ce modeste site vous est utile ! 😉

      Voici le règlement résumé du musée de l’Ermitage (en anglais) : https://www.hermitagemuseum.org/wps/wcm/connect/9e53188e-f581-439d-a5ff-bd94363ac75f/1.3.2_eng.pdf?MOD=AJPERES&CVID=kjMvoo-

      Il est précisé que les parapluies et grands sacs doivent être déposés au vestiaire (gratuit). Les sacs dépassant la dimension 40 x 40 x 20 cm sont interdits au musée. Aucune information en revanche sur les cannes…

  3. je pars la semaine prochaine pour Saint Petersbourg. Merci pour toutes vos notations à la fois humoristiques et bien documentées. Je pense qu’elles vont m’être utiles…Affaire à suivre!

  4. Visité mi-octobre, nous y avons passé 7 heures en incluant l’Etat Major. C’était un rêve pour nous de voir les collections du musée de l’Ermitage.
    Nous n’avons pas pu commander nos billets sur le site russe car notre clavier n’est pas en cyrillique. Y êtes-vous arrivée ?

    1. Ravie que ce superbe musée vous ait plu ! 😉
      Nous n’avons pas acheté nos billets sur le site, mais simplement sur place, il n’y avait pas grand monde. Mais il est vrai que nous avons commencé par le bâtiment de l’État-major – assez peu fréquenté – et fini en nocturne au palais d’Hiver, alors presque vide…
      Pour le clavier en cyrillique, le plus simple est de passer par un clavier virtuel.

  5. Oui il faudra y retourner ….cela use le dos et les jambes une visite d’une journée complète,celle que nous avions faite en 2005 en avril,les premières arrivées et parties a a 18h ,collation sur place avec les employés. Impressionnistes et peintures contemporaines sont de toute beauté et te raviront
    Tu maîtrises bien l’informatique. ..tes descriptions et tes tuyaux sont ceux d’une journaliste Felicitations….je lis tout sur VF

    Je ne peux plus visiter les musées ainsi ….rachis,genoux et hanches usés

    Carassou sur VF

    1. Merci du compliment ! En effet, les musées, ça use le dos et les jambes, alors 3h c’est bien au-delà ça commence à faire beaucoup. Mais dur se s’arrêter devant tant de belles œuvres !

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