Où manger à Saint-Pétersbourg ? En voyageant là-bas vous vous demanderez sans doute quelles spécialités culinaires vous allez bien y trouver pour vous sustenter !
En deux fois 11 jours pleins (soit 22 jours pour les nuls en maths !) dans la capitale culturelle de Russie, j’ai donc eu l’occasion de tester différents établissements.
Comme je vous le rappelle, je reste une souris « sans dents », et trois semaines en Russie, même si le pays n’est pas très onéreux, ça peut vitre chiffrer, j’ai donc du faire attention à mon porte-monnaie en évitant les restaurants pour touristes !
Je vous livre donc mes bonnes adresses !
A lire aussi : petit récapitulatif de la gastronomie russe
Table of Contents
Où manger pas cher à Saint-Pétersbourg ?
Les stolovayas : les cantines russes
Routards ou autres petits budgets, ne vous inquiétez pas, Saint-Pétersbourg ne vous videra pas vos bourses ! (du moins pas celles-là, hum…).
Présentation et concept
Ville bien plus populaire que Moscou, on y retrouve à presque tous les coins de rues des cafétérias, appelées stolovaya (столовая), retenez bien ce mot !
En russe « salle à manger », il s’agit à la base des cantines soviétiques pour travailleurs, qui subsistent encore de nos jours.
Certes, cela ne sonne pas très glamour, mais là-bas les « cantines » n »ont pas la même connotation négative que chez nous.
Touristes et travailleurs s’y côtoient, le cadre est souvent agréable, et, fait pratique pour le voyageur non adepte de la langue de Pouchkine, les plats sont directement visibles et il suffit de montrer ce que l’on veut.
Bon, d’accord, sans aucune connaissance de la gastronomie russe, c’est parfois un peu la loterie, mais qu’importe, au moins, on découvre !
Qu’est-ce qu’on y trouve ?
Vous pouvez aussi vous familiariser avec les plats russes grâce à mon article explicatif. En tout cas, c’est rapide (parce que le service dans les restos de l’est est plutôt lent…), et authentique !
C’est aussi là que vous goûterez surtout la cuisine traditionnelle russe, avec une variété de plats variant d’une stolovaya à l’autre, avec parfois plus de choix qu’au resto :
- soupes,
- salades
- poulet à la Kiev
- escalope panée
- boulettes de viande (kotlety)
- saumon à la sibérienne
- poissons divers et variés
- tartes salées (pirogi)
- pirojki
- sarrasin bouilli (kacha)
Et bien d’autres choses ! Pas d’excuse pour ne pas manger équilibré, non mais ! 😉
Pratique pour les touristes : la mini-chaine Stolovaya 1, présente sur la perspective Nevski et sur le quai de Griboïedov menant à la cathédrale Saint-Sauveur-sur-le-sang-versé.
Outre le choix assez conséquent, le nom des plats est retranscrit en anglais, ouf, ça aide ! Même si je ne peux que vous conseiller d’apprendre le cyrillique, ce n’est pas si compliqué…
Ouverte 24h/24 (pratique ! Pas en France qu’on verra ça…), c’est donc très pratique !
Le budget
En moyenne, nous avons dépensé pour deux entre 6 et 10€, tout compris (boissons, desserts, etc).
Vous y trouverez tous les plats classiques à moindre frais ! J’y suis également allée pour une petite pause gâteau, bière (1€ environ la Baltika de 50 cl, qui dit mieux ?), large choix de shots de vodka…
J’ai trouvé l’intérieur très cosy, du moins pour celle située sur le canal. Par contre attention, CB non acceptée, mais ils sont prévoyants, un distributeur vous attend à l’entrée.
J’ai pu tester d’autres cantines plus petites, dans des décors d’isba, certains trouveront ça kitsch mais moi ça me fait bien rigoler ! Il suffit de s’éloigner des axes touristiques pour les trouver, par exemple après l’appartement-musée de Dostoïevski.
Moins de choix, aucune traduction, expérience authentique avec les babouchki qui vous servent. Souvenir de mes cantines d’école primaire… en bien meilleur quand même !
Pour varier un peu, mais tout de même un poil plus cher, j’ai découvert le Rada & K une cafétéria plus « branchée », 100% végétarienne, mais pas mal du tout, au
Et pour changer encore un peu, toujours dans la même rue, en face de la précédente, j’ai décidé de tester une petite cafétéria ouzbèke/azérie.
En effet, j’aime beaucoup ces différentes cuisines du Caucase, que j’ai eu l’occasion de tester lors de précédents voyages dans les pays voisins de la Russie.
J’ai pris plaisir à retrouver mes lagman, des grosses nouilles (non, rien à voir avec moi, pfff !) sautées avec de la viande, des légumes et des épices, ainsi que le riz pilaf (riz avec viande, œuf, légumes, épices…).
Teremok : les crêpes russes
Budget
Comptez entre 10-15€ à deux pour crêpes salées et sucrées, ainsi que des soupes et du kvas). Un peu plus cher que les stolovayas quand même, mais tellement bon !
Voilà un moyen de se faire plaisir sans se ruiner ! Je dois l’avouer, les crêpes, c’est un peu mon péché mignon (parmi toutes les autres bonnes choses gourmandes, hum). Alors quand j’ai découvert cette chaîne de blini, je ne m’en suis pas privée !
Bon, pas cher, et quand même assez typique ! Les Russes préfèrent ça au McDo !
Concept
Si en France on assimile les blini à des espèces de pancakes, en russe, ce mot signifie simplement « crêpe », un peu les mêmes que chez nous, avec quand même plus de beurre (oups !). Pas de farine de sarrasin par contre.
Comme dans un fast-food, on commande au comptoir, et ouf, les établissement disposent de cartes en anglais !
Seul bémol, les succursales de Teremok ferment à 22h ou 23h (et en Russie, quand ça ferme, ça ferme ! Ouste !)
Des crêpes, oui, mais pas que !
- Outre les savoureuses crêpes, j’ai pu tester les soupes et les salades, le tout arrosé de kvas, la boisson russe par excellence, et que j’adore ! Bizarrement, les cafétérias n’en proposaient pas, arf !
- Vous trouverez également des plats typiques comme les boulettes de viande, et surtout, du poulet (kotlet); du sarrasin bouilli, et bien sûr, des pelmenis, les raviolis russes !
Adresses pratiques
- 11 rue Bolchaya Morskaya, à deux pas de l’Ermitage, à côté du métro Admiralteïskaya
- 31 rue Bolshaya Konyushennaya (la semi-piétonne) proche de l’Ermitage et très centrale.
- 60, perspective Nevski (un peu plus chère que les autres !) à l’étage d’un mini-centre commercial à côté de l’épicerie Elisseïev
- 3, Vladimirski Prospeckt, à deux pas de la perspective Nevski
- 32 rue Sadoyava, un peu plus éloignée, mais on trouve pas mal de logements à bons prix dans le quartier, alors…
- 3, rue Efimova : à deux pas de la place Sennaya, là encore, pratique si vous logez dans le coin.
Site officiel de la chaine avec toutes les adresses (hélas, en russe seulement, mais carte interactive)
Fait amusant, sur l’avenue touristique, la déco arborait un look plus moderne et « international ». Alors que sur l’adresse de Ligovski Prospekt, sans touristes (mais à deux pas de notre premier logement), l’ambiance était beaucoup plus « russe » avec des airs de musique traditionnelle ! Et bien je préfère, et j’assume ! 😉
Marketplace.ru : le self-service branché
Budget
Comptez environ 12000-1400 roubles pour un repas à deux, entre 15 et 20€ selon ce que vous prenez.
Voilà une bonne alternative aux stolovayas ! On y mange certes un peu plus cher mais c’est quand même meilleur et un poil plus branché. Le tarif est selon moi raisonnable pour la qualité.
Le concept
Il est plutôt pas mal, même si parfois un peu bordélique (oui, même si j’aime bien les Russes, l’organisation n’est pas forcément leur fort…).
Comme sur un marché, plusieurs stands proposent différents plats : des salades, des plats cuisinés, des grillades et shashlik, des pâtes… Tout est préparé devant vous.
Bémol : il faut faire le queue à chaque stand, passer commande, aller en caisse pour payer, puis revenir chercher son plat… quand ce dernier est prêt, et qu’on ne vous a pas oubliés !
Il faudra ensuite aller chercher ses boissons à l’unique bar du lieu.
Hors heures de pointe, pas de soucis, mais pendant le rush, on passe beaucoup de temps à faire la queue, surtout au bar, où de nombreux Russes viennent boire un coup, attirés par les prix attractifs. C’est là aussi que sont servis les cafés, thés, et les desserts.
Les plats
Et la nourriture dans tout ça ? Et bien nous avons été conquis ! Nous y sommes allés cinq fois, dans trois établissements différents !
Nous avons beaucoup aimé les chachliks (brochette marinée) de poulet, l’escalope de dinde, mais aussi les pâtes, plutôt pas mal pour un pays dont ce n’est pas la tradition !
Sympa aussi de pouvoir manger des salades, hum (oui, moi aussi j’ai besoin de verdure!).
Seul bémol : rien ici ne rappelle la Russie, que ce soit la déco, les nombreuses phrases en anglais qui ornent les murs, la musique américaine qui accompagne le repas… Heureusement les chachliks sont là ! Ceci dit, nous y avons surtout croisé des Russes, et quelques touristes.
Une adresse pratique donc, et de bon rapport qualité-prix.
Les adresses pratiques
- 24, perspective Nevski : à 5 mn à pied de l’Ermitage (pas mal de monde en « heure de pointe »). Pratique : ferme à 1h du matin !
- 8/1 quai du Griboïedov, à côté de Saint-Sauveur-sur-le-sang-versé. Entrée sur le côté. Ferme à 23h
- 92, perspective Nevski : plus loin mais moins de monde et surtout… mieux organisé ! On vous donne un appareil qui bip lorsque votre plat est prêt et toutes vos commandes sont enregistrées sur une carte magnétique. A quand les même choses chez les autres ?
Site officiel de la chaine (en anglais)
Voilà, j’espère que vous êtes rassurés, il est bien possible de manger à Saint-Pétersbourg sans se ruiner et tout en prenant du plaisir !
Les restaurants à Saint-Pétersbourg
Bon à savoir, en Russie, comme dans les pays voisins, il est possible de vous restaurer à n’importe quelle heure, et de ne venir que pour une bière ou un café (ça change de la France et ses horaires rigides…).
Pour le coup, en ce qui concerne les restaurants de cuisine russe, je fus quelque peu déçue…
Il semblerait que les Russes délaissent leur cuisine (pourtant variée, et qui sait être savoureuse) au profit de la world food.
Ah, amoureux de pizzas, burgers ou sushis, vous trouverez votre bonheur ! Mais même si j’aime ça, je n’avais pas traversé l’Europe pour manger comme à Paris !
Vous trouverez votre bonheur sur la très animée rue Rubinstein, perpendiculaire à Nevski, lieu de sortie de la jeunesse branchée et un brin « bobo » pétersbourgeoise, présentant surtout des restaurants et bars de cuisine internationale.
Les restaurants russes
Malheureusement, les quelques restaurants russes semblaient surtout s’adresser à une clientèle touristique, abusant du folklore un peu forcé et proposant au final un choix plutôt limité de plats.
Nous n’étions pas très emballés et avons préféré manger russe dans les stolovayas (bien moins chères) et de tester d’autres cuisines.
Et alors, pas du tout de restaurant russe, à part les stolovayas ? Et bien si, quand même un ! Le Pelmenya, situé juste à deux pas du musée Fabergé sur les quais de la Fontanka, nous faisait de l’œil.
Le restaurant Pelmenya
Prix : entre 150 et 450 roubles le plat selon la taille de la portion.
Après tout, les pelmeni et les vareniki sont bien une spécialité du pays (même si les vareniki c’est ukrainien en fait, mais chut !).
Cette mini-chaine (quelques adresses à Saint-Pétersbourg) propose un concept de « mono-cuisine » sur le thème des raviolis du monde entier (ou presque).
Outre les spécialités slaves, on retrouve les manti azéris et ouzbeks, les khinkali géorgiens, les gyozas japonais et les raviolis… italiens ! Le tout déclinés en versions un peu originales quand même !
C’est ainsi que j’ai pu goûter au manti poulet-citrouille et M. Souris aux vareniki fromage tomate et basilic (on sent quand même l’inspiration italienne…).
Et cerise sur le vareniki : mon dessert préféré, des vareniki… aux cerises !
Les restaurants géorgiens à Saint-Pétersbourg
Ah, qu’est-ce qu’on l’aime, cette délicieuse cuisine géorgienne ! Nous avions eu la chance de pouvoir la découvrir lors de nos voyages dans les pays baltes, en Pologne et en Ukraine.
Les Russes en sont friands, alors quitte à ne pas manger russe, autant éviter les pizzas (pour ça, autant aller en Italie, elles seront sans doute meilleures) et se concentrer sur les délicieux plats des différentes cuisines du Caucase !
Restaurant Orera, 28/29 rue Rubinstein (Rubinsteïna ulitsa)
Prix : repas pour deux à environ 20-25€ selon ce que vous prenez. Attention, 5 % de service ajoutés à partir de 1000 roubles (et pas en-dessous, ne cherchons pas à comprendre…).
Il s’agit du plus central que nous ayons testé. Nous logions justement dans cette rue très animée qui regorge d’endroits « branchés » pour sortir. Nous avons testé ce restaurant sur les conseils de notre hôte Airbnb, et n’avons pas été déçus !
La longue carte (dispo en anglais, ouf !) propose toutes les délicieuse spécialités locales : khatchapuri (pain grillé, surtout au fromage), khinkali (les raviolis géorgiens), plats mijotés en sauce, chachlik…
En deux fois, nous avons testé le poulet mijoté à la crème (hum, un air de Normandie…) et celui mijoté à la sauce piquante aux noix. Un délice !! Et très copieux, plus de place pour un éventuel dessert !
Et bien sûr, à chaque fois, des khatchapuri, le tout arrosé de bière géorgienne, vin doux géorgien en dessert (une spécialité locale très réputée), et de vodka !
Le Bagrationi, 65 rue Sadovaya
Prix : ils défient toute concurrence… (environ 4-5€ le plat)
Lors de notre promenade dans le quartier moins touristique et plus populaire de l’église Saint-Nicolas-des-Marins, nous sommes passés complètement par hasard devant ce restaurant familial cette fois pour une pause café.
La carte nous paraissant alléchante, et après avoir lu les bons commentaires sur Tripadvisor (tous en russe, donc pas de touristes, et si les Russes sont contents, c’est bon signe !), nous sommes revenus !
Le tramway n°3 et le bus 49 laissent pile devant !
Là encore, nous nous sommes régalés de tomates au fromage suluguni (une cuisine qui utilise un fromage au si beau nom, ça ne pouvait que me plaire !), veau mijoté à la sauce tomate, poivrons et aux épices (ça piquait le palais !), pommes de terre épicées avec porc, khatachapuri à la viande (il faut bien changer un peu…).
Ouf, la carte était en anglais, même si le personnel ne parlait pas la langue de Shakespeare (et encore moins celle de Molière).
Nous n’avons pas manqué de goûter au vin rouge demi-doux (assez sucré quand même, l’un avait un arôme de fraise, cela ne plaira pas à tout le monde) et à la vodka maison à base de raisin.
Bon, plus de bus quand nous sommes sortis (service lent, comme souvent en Europe de l’est… c’est qu’ici, point de surgelés, il faut laisser mijoter) et je n’étais plus très fraîche en rentrant, gloups ! Voilà une bonne façon de s’intégrer à la culture locale… 😉
Nous y sommes retournés lors de notre second séjour, et c’était toujours aussi bon ! 😉
La mini-chaine Khotchou Chachlik (Хочу шашлык)
Prix : comptez environ 25-30€ à deux.
Nous sommes passés par hasard devant une adresse de cette petite chaîne, au 6
Ironie du sort, nous souhaitions d’abord dîner dans un restaurant serbe (autre excellente cuisine) mais il était plein ! Nous nous sommes donc laissés tenter !
Cadre agréable, serveur sympathique parlant anglais… Miam les champignons fourrés au fromage et le khatchapuri (pain) également au fromage (normal pour une souris…).
Nous avons ensuite partagé des chachlik (brochettes) se saumon sauce grenade et une sorte d’omelette (géorgienne donc, pas norvégienne) au poulet, tomates et épices.
Plutôt pas mal ! Et bien sûr, pour arroser le tout en dessert, un bon petit verre de rouge demi-doux !
Le restaurant Persia
Juste à côté du Bagrationi, il nous faisait également de l’œil ! Encore une occasion de tester une cuisine un peu plus « exotique ».
Bon, en fait les plats ne sont pas forcément typiquement perses (dommage, la cuisine iranienne, c’est bon !) mais plus un patchwork de tout ce que l’on retrouve dans le Caucase et l’Asie centrale.
Suivant notre instinct, outre les cheburek (sortes de chaussons à pâte non levée) nous avons pu déguster un excellent poulet sauce pois-chiche (il avait une bonne tête sur la carte, parce que je dois avouer que je n’ai rien compris à la traduction) et un filet de poulet aux légumes, enrobé dans du pain pita (ou quelque chose d’approchant) avec du fromage grillé par dessus.
Bon, heureusement qu’une photo, c’est plus parlant ! Et pour se faire plaisir, un petit White Russian à la fin, pour se rappeler que quand même, on est bien en Russie !
EDIT 2018 : Nous avons voulu retourner dîner dans ce restaurant lors de notre second séjour, pour nous rendre compte que les prix sur la carte en anglais étaient 30% supérieurs… Car oui, une carte en anglais a fait son apparition !
Les serveurs ne voulaient pas nous donner la carte en russe et après notre insistance, n’ont pas pu refuser mais nous ont violemment retiré celle en anglais des doigts, pour que nous ne puissions pas comparer. Trop tard !
N’aimant pas être pris pour des pigeons, nous sommes partis, de nouveau au Bagrationi à côté, toujours aussi bon !
Où manger du caviar à Saint-Pétersbourg ? Chez Elisseïev !
La façade Art nouveau, avec sa grande verrière, détonne dans le paysage, on ne peut pas la louper !
Elisseïev est une épicerie fine de Saint-Pétersbourg assez célèbre, où vous pourrez vous procurer divers produits russes haut de gamme, notamment du caviar.
Si j’y suis venue surtout pour les délicieuses pâtisseries, je me suis tout de même laissée tenter par une petite dégustation de caviar noir !
Ce n’est pas vraiment donné (environ 16€ pour trois petits blinis) mais de toute façon, faut pas rêver, le VRAI caviar, c’est cher !
Le tout est servi avec une coupe de « champagne » maison (du mousseux russe quoi) plutôt pas mal, ou un shot de vodka, au choix.
Petite folie pour une souris « sans-dents » comme moi, mais il faut savoir se faire plaisir ! Par contre pour le coup, j’ai préféré le caviar rouge, et ça tombe bien, il est moins cher !
Avouez que le cadre fait rêver ! Pour plus de détails sur l’épicerie, c’est ici.
Cela vous a donné faim ? À moi oui (en même temps j’ai tout le temps faim…).
Sachez qu’il existe à Saint-Pétersbourg plusieurs chaînes assez tendance et fréquentées par la jeunesse locale, telle que Evrasia, qui propose aussi bien des sushis, des nouilles chinoises, quelques plats d’Asie centrale et quelques spécialités locales (pour dire que…).
Ou bien Brynza, spécialisée dans les chebureks, khatchapuri et autres spécialités d’Asie centrale.
Malheureusement, comme dans toutes les grandes villes touristiques, il faut savoir s’éloigner un peu du centre. Chose pas si aisée à Saint-Pétersbourg, car la ville est grande, et les transports peu denses…
Pauses sucrées : où manger de bons gâteaux à Saint-Pétersbourg
Saint-Pétersbourg ne manque pas d’endroits pour déguster de bons gâteaux et pâtisseries !
Que ce soit en goûter ou pour un dessert, la ville offre certainement de quoi ravir les « museaux sucrés » comme moi !! Quoi de plus normal pour se réchauffer dans une ville au climat si rude…
Comme à Moscou, les chaînes de « coffeeshop » occupent bien le terrain. Mais cela ne veut pas dire que ce n’est pas bon ! Au contraire, nous avons pu nous régaler !
Mais on trouve aussi des salons de thé indépendants, et un bon nombre de boulangeries disposant de gâteaux plutôt alléchants.
Cependant, je dois avouer que la plupart de ces lieux sont récents et manquent parfois du charme suranné des cafés viennois (ou de Lviv, en Ukraine, la meilleure ville pour les salons de thés dans l’ex-URSS).
Les pâtisseries chez Elisseïev
Mon endroit préféré pour déguster de bons gâteaux à Saint-Pétersbourg ! 😉
Envie d’un moment de pur bonheur gustatif et visuel ? D’un cadre plus romantique, avec piano ? L’épicerie fine Elisseïev est pour vous ! Grande admiratrice d’Art nouveau, j’y ai donc trouvé mon bonheur !
Entrant simplement pour admirer la décoration et baver devant les produits de luxe (le caviar, pas pour moi, snif), mes grands yeux affûtés de souris se sont arrêtés sur la vitrine des gâteaux, semblant tous plus délicieux les uns que les autres !
Même s’il s’agit d’une épicerie fine, quelques tables sont aménagées autour d’un faux palmier et permettent une dégustation sur place.
Je peux vous assurer que les cinq pâtisseries testées fondaient dans la bouche et n’avaient rien à envier à nos créations françaises ! Cyril Lignac peut aller se rhabiller (bon, quand même pas, j’aime bien ses gâteaux).
Pour 250 roubles la part (environ 3,5€), c’est à peine plus cher qu’ailleurs, alors pourquoi se priver ? Accompagnés d’un onctueux chocolat chaud (avec ou sans rhum), ce fut certainement un de mes meilleurs souvenirs du séjour ! 😉
Pour plus de détails, sur la partie épicerie, c’est ici que ça se passe !La chaîne Shokoladnitsa
Cette chaîne russe comporte plusieurs succursales en ville (mais moins qu’à Moscou, où elle est très présente).
On y déguste des pâtisseries très russes (rien à voir avec Starbucks par exemple) et on peut se délecter du délicieux chocolat chaud maison.
Les prix oscillent entre 250 et 300 roubles, dans la moyenne pour un gâteau à Saint-Pétersbourg.
J’ai bien aimé le gâteau Praga, aux différentes couches de chocolat, le Trofie, tout en chocolat aussi (en même temps vu le nom de la chaine…) mais également les gâteaux du moment, plus raffinés et aux différentes saveurs.
Les intérieurs sont plutôt cosy, après une bonne balade ou la visite d’un musée, ça fait du bien ! Contrairement aux chaînes américaines, ici on prend votre commande et on vous sert à table, pas besoin de faire la queue, ça repose les pattes !
La quasi totalité des établissement sont ouverts 24h/24h, pratique pour finir le repas sur un bon dessert (chose qui manque en France…)
Pratique : une adresse au 18 de la perspective Nevski, à deux pas de l’Ermitage, une sur le Griboïedov à côté de Notre-Dame-de-Kazan, et une autre à deux pas d’Elisseïev sur la Malaya Sadovaya.
La chaîne Coffeeshop Company
Cette fois, il ne s’agit pas d’une chaîne russe mais viennoise (même si on en a vu plus en Russie qu’à Vienne !).
Concurrente directe de la « chocolaterie », vous y trouverez plutôt des pâtisseries… viennoises (logique, n’est-ce pas) comme le sacher ou l’esterhasy.
Nous y avons surtout dégusté le sacher, un des gâteaux préférés de M. Souris, et pas facile à trouver en France.
Les boissons chaudes sont un peu plus originales, nous avons bien aimé le chocolat banane, mais mention spéciale au café mocha (mélange d’espresso et de chocolat chaud), vraiment bon !
Là encore, plusieurs enseignes sont ouvertes 24h/24h.
Une adresse pratique : 24 perspective Nevski, en plein centre !
Infos et adresses sur le site officiel (en anglais)
La chaîne Sever
C’est la chaîne pétersbourgeoise par excellence ! On la retrouve à plusieurs endroits de la perspective Nevski, et plusieurs succursales sont ouvertes en 24h, là encore, c’est pratique.
Et non, malgré le nom, rien d’austère, « sever » signifie simplement « nord » en russe, en hommage à la situation géographique de la ville.
Quel bonheur de déguster une bonne grosse forêt noire (le gâteau le plus cher de tout le magasin, on s’est fait avoir avec un prix au poids, mais vu le morceau, pas de regrets ! 5€ à deux, ça ne ruine pas trop) à minuit !
Bon, l’inconvénient c’est qu’en prenant le temps de bien savourer la chose, nous avons loupé le dernier métro… un signe divin pour me faire dépenser mes calories superflues en marchant 30 mn supplémentaires !
Même si vous en conviendrez, je n’ai pas besoin de régime, je suis une belle souris (si !).
J’ai cependant été plus mitigée sur le gâteau au café, beaucoup trop sucré… Pour le coup, j’ai tout de même préféré les deux autres chaînes mentionnées ci-dessus.
Toutes les adresses sur le site officiel (en russe, mais carte interactive)
Le Café-Pekarnya, 7 quai du canal Griboïedov
Il n’y a pas que des chaînes à Saint-Pétersbourg !
C’est par hasard que nous sommes tombés sur ce salon de thé (qui propose aussi des plats salés, mais comme un peu partout en Russie) situé juste en face de Saint-Sauveur-sur-le-sang-versé.
De quoi faire une agréable petite pause après la visite de cette magnifique cathédrale !
Les prix étaient légèrement inférieurs à ceux pratiqués par les chaînes et la déco était plus « traditionnelle ». Adresse centrale plutôt sympa donc !
Par contre, fermeture vers 21h.
La mini-chaine Pâtisserie Garçon
Ici quand ça marche, ça se décline (comme la langue russe…). Nous sommes là encore tombés par hasard sur cet établissement, non loin de Saint-Sauveur, au 3 Bolshaya Konyushennaya, la rue « semi-piétonne » perpendiculaire à la perspective Nevski.
Comme son nom l’indique, en français dans le texte, il s’agit d’un établissement proposant des spécialités française ! De quoi se faire du bien si on a le mal du pays.
J’ai bien aimé leur baba au rhum ! Les prix ne sont pas si donnés, comme tout ce qui est à connotation française finalement.
Plusieurs adresses pratiques en ville, mais hélas, site de la chaîne en russe seulement (un comble !)
Comme je suis sympa, je vous transcris quelques adresses pratiques :
- 3 Bolshaya Konyushennaya
- 20, Malaya Morskaya (près de la cathédrale Saint-Isaac)
- 73, quai de la Moïka (très central)
- 103 perpective Nevski (après la gare de Moscou)
Café avec vue : le Café Singer
Envie de prendre de la hauteur ou de déguster un bon gâteau en profitant d’une jolie vue ? Le Café Singer est pour vous !
Situé à l’étage du bel édifice Art nouveau « Dom Knigui » (maison du livre), anciennement immeuble Singer, la salle dispose d’une jolie vue sur la perspective Nevski et la cathédrale Notre-Dame-de-Kazan.
Je précise quand même que je n’ai fait qu’admirer les gâteaux (et la vue, bien sûr !), qui avaient l’air très appétissants, mais je n’ai pas encore eu l’occasion de les déguster !
Les gâteaux dans les stolovayas
Si ces cafétérias très populaires chez les Russes permettent de déguster des spécialités locales à moindres frais, elle proposent aussi une large variété de pâtisseries aux prix défiant toute concurrence !
A moins de un euro le gâteau, n’hésitez pas à tester ! La plupart des spécialités locales y sont proposées, et pour le prix, ce n’est pas mal du tout !
Le tout accompagné d’un bon cappuccino (pour l’équivalent d’un euro, il est bien meilleur que ceux proposés dans la plupart des cafés en France…) et on fait le plein de calories d’énergie !
Bien sûr, cette liste est loin d’être exhaustive et retrace surtout ma propre expérience !
Sachez qu’il est possible, contrairement à la France ou d’autres pays, de s’arrêter dans n’importe quel établissement uniquement pour y déguster un dessert. Si quelque chose vous fait envie sur une carte, n’hésitez pas !
Et bien sûr, il existe un certain nombre de boulangeries/pâtisseries proposant de délicieux gâteaux, à emporter ou déguster sur place. Suivez votre instinct et laissez-vous tenter !
Un peu froid ? Succombez aux cafés de rue !
La street-food, ça vous parle ? Et bien à « Piter » ils sont adeptes du street-drink ! Bien pratique, ces petits camions dispersés un peu partout dans la ville (bon, surtout dans le centre) vous offrent à des tarifs souvent compétitifs cafés, thés…
Je dois avouer que ma mémoire me fait défaut et je ne me rappelle plus trop si on y trouvait des boissons fraîches.
Il faut dire que vu la météo pétersbourgeoise qui ne fait rêver personne à part les Eskimos, j’avais plutôt envie de me réchauffer !
Bien pratique en tout cas ! Cela m’a un peu rappelé Kiev, où là par contre j’avais privilégié les boissons rafraîchissante ! (Ah, mais pourquoi le grand Pierre n’a-t-il pas foutu sa capitale au bord de la mer Noire, sérieusement…).
On trouve aussi des petits kiosques de rues qui vendent de tout : biscuits, bretzels, et… des glaces. Oui, les Russes sont fans de glaces, par TOUS les temps !
S’ils m’impressionnent, je me contente de les regarder admirativement, impossible de les imiter.
Dommage que comme en Ukraine, les glaces artisanales soient un concept qui leur semble étranger (allez, amis Italiens, on se dévoue pour aller ouvrir des gelaterias !).
Ce concept de street-food m’a bien plu, et a fait cruellement défaut à Moscou. C’est là qu’on voit la différence entre une ville restée populaire dans le bon sens du terme, et sympathique pour toutes les bourses, et une capitale très inégalitaire…
Voilà, vous êtes rassasiés ? J’espère avoir pu répondre à votre question « que mange-t-on à Saint-Pétersbourg », et revenir bientôt avec de nouvelles adresses ! En tout cas, tout cela m’a donné faim ! 😉
Merci pour vos conseils éclairés et humoristiques, je note tout, voyage prevu a « Piter » le 26 juillet! Je garde précieusement vos adresses!
Bonjour,
merci pour votre commentaire ! 😉
En revanche, je suis très surprise : à ma connaissance, les voyages en Russie sont IMPOSSIBLES durant la crise du COVID-19 qui sévit encore là-bas. Selon France diplomatie ou les sites spécialisés, aucun visa n’est pour le moment délivré aux touristes étrangers…
Hello sourinette !
Je fais actuellement mon 3e sejour à st petersbourg et je cherchais un restaurant. Je tombe sur votre article et je ne peux que vous dire que je suis totalement d’accord !!!
A chaque fois que j’arrive à st Pétersbourg, je file chez Teremok. Ayant fait une partie de mes etudes en Siberie, je trouve qu’on se rapproche assez bien des blinis que je mangeais là bas.
Je garde toutes ces adresses bien precieusement (via l’appl. Mapstr) et vais continuer à vous suivre, on sait jamais je pourrais retourner dans une ville où vous etes allés !
Au plaisir de vous informer ! 😉
Merci souricette, pour tes précieux conseils, je les ai trouvés trop tard, au retour de vacances, mais justement on a gouté à plus de la moitié de tes restaurants et on partage tes avis.
A noter également une adresse de donuts excellents 25 rue Bol’shaya konyushennaya. Perpendiculaire au début de Nevsky. Il y a souvent la queue car les locaux en sont friands !